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Pour les bureaux régionaux desdits syndicats, le communiqué publié par le ministère à propos de l’affaire de l’Académie de Meknès est truffé d’allégations mensongères. En réalité, explique le communiqué, il n’a jamais été question et à aucun moment durant le sit-in tenu au siège de l’Académie de Meknès-Tafilalet, d’irruption, d’envahissement du bureau du directeur ou encore de la destruction de documents administratifs comme le prétend ce dernier. Les syndicats reprochent au ministère sa prise de position hâtive dans l’émission dudit communiqué en se basant uniquement sur les dires du directeur écartant les syndicats qui représentent le personnel de l’académie qui donne l’exemple à travers tout le pays
Le personnel de l’Académie de Meknès-Tafilalet, poursuit le communiqué des cinq syndicats, est connu pour son engagement, sa discipline, sa responsabilité et son sérieux et ne pourrait être objet à de telles accusations mensongères. Les syndicats sont indignés devant la politique de la porte fermée du nouveau directeur qui, depuis son arrivée, refuse d’ouvrir un dialogue avec le corps syndical et tente d’intimider le personnel de l’académie. Ils rejettent également le discours menaçant du communiqué émanant du département de Louafa. Ils se disent prêts à user de tous les moyens de protestation devant l’obstination dudit directeur.
Par ailleurs et comme nous l’avions annoncé dans notre édition du week-end, la liste des personnes qui perçoivent des salaires sans travailler ne pouvait être ni exacte ni exhaustive car la méthodologie de recensement adoptée par le ministère de l’Education nationale était très discutable. En effet, les données recueillies pourraient être erronées ou truquées. Ce qui s’est avéré très juste puisque la liste des fantômes publiée par le MEN a déclenché une grande polémique à travers le pays. Plusieurs enseignants et fonctionnaires du département de Louafa ont été surpris de voir leurs noms figurer sur cette liste alors qu’ils s’acquittaient normalement de leurs devoirs. C’est le cas d’enseignants et de fonctionnaires à Settat, Kalaat Sraghna pour ne citer que ces deux exemples.
Ce qui est certain, c’est qu’il y a beaucoup plus de personnes qui touchent leurs salaires du MEN et ne sont pas sur la fameuse liste de Louafa. Si ceux qui ont été cités sur cette dernière vont réclamer leur innocence et doivent être réhabilités par un communiqué officiel du MEN, ceux qui manquent à la liste et qui sont légion ne réclameront jamais les raisons de leur «oubli» et c’est à Louafa d’aller les repérer mais pas à travers le système de recensement en vigueur. A bon entendeur, salut !