-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Dans un communiqué de presse rendu public hier, cette ONG a appelé les consommateurs qui se sentent lésés par «la concurrence déloyale» et la cherté des prix des hydrocarbures même si le prix à l’international enregistre une baisse record depuis plusieurs mois, à fédérer leurs énergies, défendre leurs droits sociaux et choisir les sociétés qui vendent les hydrocarbures avec des prix moins chers. «Cela change, de toute évidence, les règles du jeu».
La FNAC a précisé que les prix de vente des hydrocarbures portent atteinte au pouvoir d’achat des Marocains, et ce en absence totale du Conseil de la concurrence et de toute autorité de contrôle et de supervision. Elle a estimé que les consommateurs sont victimes d’une «concurrence déloyale».
Soulignons que le Conseil de la concurrence est presque inexistant, et partant, il ne pourra pas pour le moment trancher. Son président, Abdelali Benamor, avait déclaré il y a quelques jours que ledit conseil ne pourra examiner ni ce dossier ni d’autres questions qui entrent dans le cadre de ses compétences, vu que le mandat de ses membres a expiré depuis trois ans et qu’il faut attendre le renouvellement des instances de cette institution constitutionnelle pour qu’elle puisse exercer ses attributions.
La FNAC a appelé à activer le rôle de ce conseil qui, d’après ses nouvelles attributions, pourrait régler ce genre de dossiers.
Il convient de rappeler que l’Union des syndicats professionnels du secteur de transport au Maroc et le bureau syndical régional-transport routier (CDT) avait saisi récemment le Conseil de la concurrence au sujet de la hausse des prix des carburants.
Dans leur lettre de saisine, ces deux syndicats ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de «pratiques anticoncurrentielles des distributeurs des hydrocarbures (gasoil-essence), et qui sont à l’origine du maintien des prix au détail au niveau des prix butoirs convenus entre eux, ne reflétant pas les cours du baril de pétrole», a précisé cette lettre. Et d’ajouter: «Ces comportements sont gravement préjudiciables aux consommateurs (dont très particulièrement les transporteurs) et à l’économie nationale».
Les deux syndicats avaient demandé au Conseil de la concurrence d’instruire cette affaire en vue de «prendre les dispositions légales nécessaires prévues en pareille situation».