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Les projets Noor I et Noor II auront recours à la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, explique Masen, notant que le projet aura une capacité de production de 200 MW avec stockage, alors que Noor III introduira une nouvelle sous-technologie thermo-solaire dénommée "CSP Tour", qui aura une capacité de production brute de 150 MW avec stockage.
Ces deux projets sont développés par Masen, dans le cadre d'un schéma de production indépendante (IPP) pour une électricité utile et aux meilleurs standards, en étroite collaboration avec l'Office national de l'électricité et de l'eau potable.
Le processus de sélection des développeurs IPP pour le développement des projets Noor II et Noor III a connu une forte mobilisation d'acteurs internationaux de renom, comme en témoigne la soumission des offres finales de chacun des pré-qualifiés à ces projets, a expliqué la même source, notant que le processus étant en phase finale et les résultats seront annoncés prochainement.
Le financement de cette deuxième phase du projet du complexe solaire d'Ouarzazate, a ainsi fait l'objet de plusieurs conventions, signées vendredi à Rabat, entre Masen, la Kfw Bankengruppe, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds pour les technologies propres (Clean technology Fund), la Banque européenne d'investissement (BEI) et l'Agence française de développement (AFD).
La convention signée avec la Banque allemande KfW porte sur le financement des coûts de développement de Noor II pour un montant de 330 millions d'euros et du Noor III pour 324 millions d'euros. Pour ce qui est de celle conclue avec la Banque mondiale (BM), elle porte sur le financement des coûts de développement et d'exploitation des projets CSP du complexe Noor Ouarzazate, pour un montant de 400 millions de dollars. Une autre convention signée avec la BM, en tant qu'organe d'exécution du fonds pour les technologies propres, porte, quant à elle, sur le financement du coût de développement de Noor II et Noor III pour 119 millions d'euros.
Quant à la convention signée avec la BAD, elle est destinée au financement partiel des coûts de développement de Noor II pour un montant de 72 millions d'euros et de Noor III pour 28 millions d'euros.
Une autre convention signée avec la BAD, en tant qu'organe d'exécution du Fonds pour les technologies propres, porte sur un coût de développement de Noor II, pour 69 millions d'euros et de Noor III pour 50 millions d'euros. Pour sa part, la convention signée avec l'AFD est destinée à financer des coûts de développement de Noor III pour une valeur de 50 millions d'euros.
La convention signée avec la BEI consiste, quant à elle, à financer des coûts de développement de Noor II pour 100 millions d'euros et Noor III pour 50 millions d'euros.
Ces financements s'ajoutent aux dons de 90 millions d'euros octroyés par l'Union européenne, à travers son initiative de facilité d'investissement pour le voisinage, dont 40 millions d'euros pour Noor II et une allocation de 50 millions d'euros pour Noor III.
La dernière tranche du complexe solaire Noor Ouarzazate Noor IV sera développée en utilisant la technologie photovoltaïque avec une capacité minimale de 50 MW. La taille cible du complexe sera ainsi atteinte en se basant sur un mix de deux familles de technologies solaires complémentaires, à savoir le CSP et le PV, précise Masen.