Lettre ouverte du Pr Wajih Maazouzi à la ministre de la Santé : Pourquoi «Libération» la publie


Par le Professeur Wajih Maazouzi *
Lundi 10 Janvier 2011

Lettre ouverte  du Pr Wajih Maazouzi à la ministre de la Santé : Pourquoi «Libération» la publie
Le Professeur Maâzouzi s'est-il rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ? A Libération, comme ailleurs, nous n'en savons rien tant que les conclusions d'une enquête diligentée par les services de la Police judiciaire n'ont pas été rendues publiques et qu'une mission de l'Inspection générale du ministère de la Santé n'a pas encore dit son dernier mot.
Le chef du  service de chirurgie cardiovasculaire du Centre hospitalier Ibn Sina  est aujourd'hui accusé de fraudes. Il est suspendu de ses fonctions à la tête de ce service qui a été d'ailleurs fermé et dont le personnel -médecins et infirmiers- a été redéployé. Le Professeur Maâzouzi est-il coupable ? La direction du CHIS a en tout cas instruit le procès et rendu son verdict. Aujourd'hui, aux yeux de l'opinion publique, ce cardio-chirurgien est un coupable tout désigné. Télévision et journaux ont rendu compte de cette triste affaire -parce qu'il s'agit d'abord et avant de la santé et de la vie de citoyens- sans jamais écouter la version des faits du présumé coupable.
Le Pr. Maâzouzi a choisi de rompre le silence et de faire enfin entendre sa voix. Il a choisi la presse de l'Union socialiste des forces populaires pour le faire, « des journaux réputés pour leur sérieux et leur défense des droits humains», nous a-t-il expliqué. Libération autant qu'Al Ittihad Al Ichtiraki sont d'abord et avant tout des espaces de liberté et de débat. Si nous ouvrons aujourd'hui nos colonnes au Pr. Wajih Maâzouzi nous le ferons, de la même manière, à tous ceux parmi les responsables suivant cette affaire et qui souhaiteraient s'exprimer.
Libération



Madame la ministre,
Alors que la nouvelle année de l’Hégire vient de débuter, avec toutes ses promesses, je ne peux que déplorer les évènements récemment placés sous le sceau de décisions administratives et d’arrêté qui ont fini par avoir raison de l’espoir de plusieurs générations de chirurgiens du cœur.
L’année écoulée n’a pas été de tout repos pour vous aussi, et j’imagine que lourde fut votre décision de mettre fin à ma mission de chef de service par votre arrêté du 22 décembre 2010, journée tout aussi lourde d’une interpellation et, semble-t-il, d’une lettre du chef de votre propre groupe parlementaire, tous deux en appelant à votre sens de la pondération dans une affaire dont vous êtes peut-être loin de connaître les tenants et aboutissants. Je suppose que la coupe était beaucoup trop pleine pour admettre une copie, arrivée à votre secrétariat le jour même à 13h00, du rappel à l’ordre légal et réglementaire adressée par Monsieur le Professeur Taïeb Chkili, Président de l’Université Mohammed V – Souissi, adressée à notre Doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Cette missive, en effet, rendait nulle et non avenue toute décision de la Commission Scientifique de ladite faculté, érigée pour l’occasion en tribunal orienté, et cela en dépit de son incompétence depuis l’avènement en 2003 de la Commission paritaire administrative de l’Université, et du grade de ses membres insuffisant à statuer sur le cas de leur aîné.
Je respecte votre décision, Madame, et qui le ferait d’ailleurs mieux que moi qui, tout comme vous, ai pensé tout fort : «Le droit et la santé ne s’épousent-ils pas ? ». Bien plus, je vous comprends et décèle le signal que vous me lancez : votre arrêté, ne se contentant pas des trois considérants se rapportant à la législation en vigueur et qui suffisent à justifier la décision prise par le président délégué du Conseil d’administration du Centre hospitalier Ibn Sina, que vous êtes, fonde cette décision sur deux propositions et un procès-verbal. Ces fondements m’interpellent et m’obligent à apporter des précisions.
La fermeture, ou soi-disant gel du service de chirurgie cardiovasculaire A pour certains esprits malintentionnés et aux motifs douteux, est un véritable scandale, une infamie et également un acte irresponsable, tant son impact sur la santé de centaines de citoyens disposant de peu de moyens est certain. Certes, les instigateurs de cette fermeture vous ont soumis et proposé moult raisons fallacieuses pour justifier un acte aussi irresponsable, mais la clairvoyance à laquelle je fais appel aujourd’hui devait dicter la pondération dans l’intérêt desdits malades et celui de la crédibilité et de l’image de marque de l’institution dans son ensemble.
D’aucuns se demanderaient, en apprenant la fermeture du service, pourquoi ceux qui hier encore ont vanté les mérites oralement et par écrit, sont ceux-là mêmes qui ont exercé un forcing sans précédent pour détruire un joyau du dispositif de couverture cardiovasculaire non seulement à Rabat mais pour l’ensemble du pays.
Le responsable politique et défenseur que des droits humains que vous êtes de par votre profession, comprend sans aucun doute le sentiment d’injustice qui n’a cessé de se développer en moi, au sein de ma petite famille, de mon entourage et parmi l’équipe de chirurgiens que j’ai formée et qui n’a pas cessé de servir le service et le patient avec abnégation et sens du devoir, et ne manquera pas d’un autre côté de s’interroger, voire de s’enquérir, sur les véritables raisons sous-tendant les motifs de l’acharnement de  la direction du Centre hospitalier Ibn Sina et de l’Hôpital Ibn Sina à fermer le service de chirurgie cardiovasculaire A et à couronner cette entreprise malveillante et maléfique par la proposition à votre accord et signature de la décharge du chef de service que je suis.
Plusieurs raisons auraient pu attirer votre attention  telles  la mauvaise gestion d’un centre hospitalier de la dimension et de l’importance de celui de la capitale ayant mis le service de Chirurgie cardiovasculaire A, pourtant considéré par tous comme étant un pôle d’excellence, dans la quasi impossibilité de faire face à l’affluence grandissante des malades cardiovasculaires, n’eussent été l’aide de mécènes à la générosité sans limites, et celle  des volontaires du Croissant-Rouge marocain, admirablement géré par les bénévoles de l’Association Marocaine de chirurgie cardiovasculaire.  
Votre attention aurait dû également être attirée par ce que d’aucuns appellent les affaires douteuses du CHIS, notamment celles dont vous pourriez faire vérifier la véracité par l’inspection générale de santé connue pour sa probité, son sérieux et son sens du devoir et de la droiture, telles que :
Le Marché n° 472/2009 : pour l’acquisition des unités dentaires pour le centre de consultation dentaire relevant du CHIS. Tout porterait à croire que pour que la société adjudicataire ne dépasse pas les délais d’exécution du marché et ne paye donc pas les pénalités de retard, on ait translaté la date de l’ordre de commencement de travaux du début de mars vers le début de juin tout en la faisant bénéficier d’un ordre d’arrêt d’un mois durant le mois d’août. De plus, les 58 fauteuils dentaires livrés ne disposeraient pas de scialytique à commande par infra-rouge comme mentionné par le CPS, option ayant fait l’objet d’un critère d’écartement lors de la conformité.  
Le Marché n°464/2008 : s’agissant de ce marché, au lieu de doter le Centre hospitalier Ibn Sina  de la dernière technologie en matière de scanner, on aurait joué sur la notion de coupes au lieu de nombre de barrettes pour orienter le CPS vers une société de la place. Le résultat aurait été l’acquisition de 2 scanners de génération 2006 à 32 barrettes sans amélioration notable par rapport au scanner 16 barrettes, ne permettant pas l’exécution de tous les examens cardiologiques exigés par le CPS (qui aurait exigé 64 coupes simultanées) et dûment recommandés par les services médicaux, et de surcroît auraient été achetés quasiment au prix de scanner 64 barrettes.
Le Marché n°150/2010 : concernant l’exécution de collectes, transport des prélèvements biologiques et transmissions des résultats des laboratoires d’analyses des établissements relevant du Centre hospitalier Ibn Sina. Ce projet porterait sur des gaines passant sous les deux avenues Abderrahim  Bouabid et des Nations-Unis, et de dimensions permettant le passage d’hommes et poserait ainsi un double problème de sécurité territoriale et d’hygiène. Parmi les deux sociétés soumissionnaires celle adjudicataire aurait été pourtant non conforme.
Vous auriez alors décidé en votre qualité du premier responsable du secteur et compte tenu de votre profession, de faire appel, de manière sereine et appropriée, aux services du Parquet, non comme ces services ont été sollicités par la direction du CHIS pour tenter de valider des accusations fallacieuses, mais pour diligenter une enquête sur d’éventuelles malversations, détournements et dilapidation des deniers publics et présenter toute personne confondue de ces faits à la justice.
Pris à temps, ceci aurait mis fin à toute velléité des responsables du CHIS de vilipender les actions du service de chirurgie cardiovasculaire A et son personnel, et certainement empêché les déclarations au journal télévisé d’une des chaines nationales, acte gravissime sans précédent, d’un responsable contre un honorable fonctionnaire de l’Etat ayant voué sa vie au service de ses malades. Elles auraient évité que soient portées sur la place publique des allégations mensongères et dénuées de fondements  et éviter à ce médecin-chef, comble du paradoxe, de se tourner en ridicule en se dépêchant d’affirmer l’existence de malversations avérées, tout en reconnaissant l’instant d’après la nécessité d’attendre la vérification de ces faits aussi bien par l’enquête diligentée par le Parquet que celle menée par l’Inspection générale du ministère de la Santé, toutes deux n’ayant pas encore établi de rapport.  
Certes, les comportements irresponsables, tels que le plombage de l’unique issue de secours du service, l’expulsion des malades hospitalisés, le renvoi manu militari de patients venus pour consultations ou pour subir des interventions cardiovasculaires, l’incursion de personnel de soutien dépêché par le médecin-chef dans l’enceinte stérile bloc opératoire-unité de soins intensifs en pleine opération de chirurgie cardiaque à cœur ouvert d’une mère de famille, le redéploiement de l’équipe du service et le renvoi d’un personnel qualifié, sont des dégâts  difficiles à réparer en peu de temps vu leurs gravités et leurs impacts. Le dévouement de l’équipe médicale et paramédicale que j’ai eu l’honneur et le plaisir de diriger tout au long de ces longues années sauront relever le défi comme ils ont relevé celui de la mise en place du service et des structures qui ont assuré avec responsabilité, droiture et probité les activités du service de chirurgie cardiovasculaire A en réalisant près de 10 000 opérations durant les 25 dernières années.
Pour autant, je ne veux pas de ce satisfecit, pas plus que je ne veux baisser les bras, car je veux encore offrir mes compétences à mon pays.
D’aucuns n’en ont pas besoin, mais ceux-ci ne sont pas mon pays. Je n’entends pas tourner la page en considérant arithmétiquement qu’il s’agit d’une simple élimination d’un chef de service alors que la réalité est la recherche de l’élimination d’une entité. Je veux rester cet enseignant chercheur parmi les rares de sa génération qui a refusé le départ volontaire pour continuer à former, à enseigner et à soigner. Je veux rester ce citoyen qui croit en son pays, qui constate les progrès réalisés par son Souverain. Je veux continuer à me soucier des centaines des cardiopathes qui seront laissés pour compte si une Administration aveugle persiste dans ses errements. Pour eux, et si c’était à refaire, je persisterais et signerais :                     

* Professeur de Chirurgie cardiovasculaire
Ex directeur du Centre hospitaier Ibn Sina
Docteur en droit



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1.Posté par DOHAR Brahim le 10/01/2011 13:32
Bonjour!
C'est bien dit Docteur: le droit et la santé ne s'épousent-ils pas??
Je suis infirmier ou plutot(apres décision de notre ministre) j'étais infirmier pendant 26ans à la province D'al haouz et ayant contracté une maladie handicapante qui la polyarthrite rhumatoide (j'ai tout mon dossier médical qui a été délivré) mais malgré ,madame la ministre avait décidé de m'arreter de travailler et me voilà il y a plus d'un an je souffre avec ma famille, qui est en situation désastreuse car je ne reçois aucune pension et je me trouve sans couverture sanitaire. Oui je souffre au point que je ne pense qu'à me suicider et je suis pret à le faire. C'est illogique ce qui se passe au niveau superieur du Ministère de la santé.

2.Posté par LAAZIZA le 10/01/2011 17:53
JE SUIS VRAIMENT DESOLEE DE LA FERMETURE DU SERVICE DE CARDIOLOGIE A ET AUSSI PAR LES EVENEMENTS QUI ONT TOUCHE LE PROFESSEUR WAJIH MAAZOUZI.CE CHIRURGIEN IMMINENT AU GRAND COEUR.ALTRUISTE .CET HOMME M 'A DONNE BEAUCOUP D'ESPOIRE DANS LA VIE.JE SUIS ATTEINTE D'UNE MALADIE CONGENITALE TRES RARE ET C'EST GRACE A LUI QUE J'AI COMPRIS CE QUE J'AI EXACTEMENT MEME SI J'AI PASSE PLUSIEURS ANNEES A ETRE CONSULTEE PAR LES CARDIOLOGUES DU CINQUIEME.C'EST GRACE A LUI QUE JE VAIS MIEUX ET QUE J'AI MEME OUBLIE QUE JE SUIS CARDIAQUE.JE TRAVAILLE NORMALEMENT ET JE SUIS SURE QU'IL EST LOIN DE CE QU'ON A ECRIT SUR LUI .QUAND J'AI UN MALAISE JE LE CONTACTE A TOUT MOMENT DE LA JOURNEE OU DE LA NUIT.ET IL ME DONNE TOUJOURS LES CONSEILS DONT J'AI ,BESOIN.J'AI UNE MUTUELLE ET LES MOYENS POUR VOIR D'AUTRES CARDIOLOGUES,MAIS JE N'Y PENSE MEME PAS CAR J'AI UNE CONFIANCE ABSOLUE EN LUI EN TANT QUE CHIRURGIEN ET TANT QUE PERSONNE QUI PENSE TOUJOURS A L'AIDE DES DEMUNIS.QUE DIEU VOUS AIDE DANS VOTRE CHEMIN AFIN DE TRIOMPHER LA VERITE.JE PENSE A VOUS.
UX DEMUNIS

3.Posté par Ouazzani le 10/01/2011 21:52
C'est bizarre!
C'est bizarre! Comment ? cet éminent professeur monsieur Wajih Maâzouzi , homme sérieux loyal à sa patrie, aimant son métier, compétant dans sa fonction, dont les marocains sont fiers de lui, hier à travers la t v, les journaux, et la radio des grands responsables du ministère de la santé se vantaient d'avoir parmi eux cette grande figure en médicine, alors qu'aujourd'hui Son Excellence la ministre de la santé l'a suspendu par arrêté ministériel , et l'a mis à la merci d'une enquête par la police judiciaire. Elle aurait dû avant la prise d'une telle décision de se référer à des audites, et en dernier lieu à des inspections.
D'après les déclarations de monsieur Maâzouzi à ce journal, j'ai compris qu'il a commencé à travailler dans des conditions qui ne répondent pas à ses ambitions pour un programme bien défini, relatif à la chirurgie cardiovasculaire, et aussi pour satisfaire ses malades à l'échelle nationale, également son service observe une régression des moyens qualitatifs et quantitatifs pour faire face à la progression du nombre des malades. Il aurait dû démissionner, mais sans doute par amour à son métier et à son équipe il a continué à résister.
Bien que je ne suis pas un juriste, j'ai l'espoir que Madame la Ministre de la santé puisse réviser sa décision. Certes le service de la santé d'un hôpital c'est une chaîne de plusieurs maillons, la résitance d'une chaîne est égale à son maillon le plus faible. Vue la qualité professionnelle et humaine du professeur Maâzouzi à l'échelle nationale et internationale, il est inadmissible de le sanctionner comme étant le maillon le plus faible.Par contre on doit l'aider et lui favoriser les moyens adéquats pour fructifier ses compétences et son sérieux. Cette fois-ci nous disons pas qu'il s'agit d'un risque de métier...mais peut être une autre chose...Il nous reste qu'à souhaiter à monsieur Maâzouzi qu'il doit conserver son courage et sa résignation.

4.Posté par Regrets le 11/01/2011 13:16
Des milliers de patients ont souffert dans ce service qui ressemblait plus à Guantanamo qu'à un service de chirurgie cardiaque. Les patients étaient non seulement mal traités dans leur dignité d'êtres humains mais leur souffrance en tant que patients indigents étaient double. Ils fallaient qu'ils passent à la caisse pour le moindre truc. Leur médecin chef était suffisamment intelligent vu comment il mannie le verbe pour éviter de tomber dans les pièges mais il était l'instigateur de toutes les opérations de malversations et de corruption. Je ne pense pas que ce Monsieur soit innocent pour avoir vécu un épisode de mal traitance et de demande de corruption.
Je suis fiere que le Maroc commence à bouger et à se rendre compre qu'il était temps d'utiliser le baton fort pour les autres moutons rentrent dans la bergerie et que le droit prenne la place qui lui revient.
Sa majesté pose l'emprunte d'un Maroc sains , d'un maroc plus grand et plus transparent. Fini l'impunité pour les escrocs, les corrompus qui jouent avec les vies humaines comme on joue au casino.
J'espère que Madame la misistre de la santé fasse de même avec les cliniques qui bafouent complètement les régles de sécurité et de déonthologie. Des centaines de patients meurent chaque jour faute de sécurité sanitaire ausii dans ces cliniques privées.

Alors chers journalistes ne vous laissez pas impressionnés par le verbe, allez y en profondeur, écoutez des victimes qui n'ont pas de tribunes elles!!!!

5.Posté par MEDOC le 11/01/2011 22:16
Commentaire dédié à (Regrets)
d après ton commentaire, il faut sanctionner toute corruption au Maroc! Je suis d accord avec toi, ceci dit il FAUT PUNIR LES VRAIES COUPABLES, et non pas quelqu'un d'intègre comme le Pr Maazouzi, qui a dédié la moitie de sa vie JUSTEMENT pour venir en aide aux démunis. Tu devrais savoir que Ce service que tu qualifies de GUATANAMO, à gérer depuis plus de vingt ans avec les moyens du bord ( à cause du refus constant de l'administration sanitaire à pourvoir le service en équipement médical et en ressources humaines nécessaires pour répondre aux exigences d'une telle chirurgie de pointe), la prise en charge de DEMUNIS, et je crois que tu ne réalises pas ( je ne sais pas si tu es du métier, moi en tout cas je le suis), ce que doit être travailler dans de telles conditions. ET MALGRE CA, ils ont réalisé plusieurs opérations de haut niveau, à l échelle nationale ainsi qu'à l échelle internationale (entre autre : cardiomioplastie, Cox, Batista, transplantation cardiaque ….). le pr Maazouzi est quelqu'un que j'admire, en tant qu'homme, et en temps que médecin. Son cursus et ses innovations imposent le respect, et si tu n'en ai pas convaincu, regarde la biographie de ceux qui l'accusent, et tu verras ce que CES PETITS BOUGRES ont fait pour leur pays !! s'attaquer à un homme de ce calibre, déshonore notre code d éthique, et je me refuse à croire les mensonges d'envieux et de jaloux, qui au lieu de penser à bâtir un Maroc fort et JUSTE, s'attaquent lâchement aux rares personnes qui n'oeuvrent que dans le but de hisser notre drapeau encore plus haut. Je suis de tout cœur avec vous professer Maazouzi, vous êtes un modèle à suivre.
Un Collègue.
PS : j ai eu la chance de travailler avec lui, et de le voir à l'œuvre ! c un chirurgien du cœur, qui ouvre le sien aux démunis !

6.Posté par sadki azzeddine le 12/01/2011 21:56
En 1999, nous avions constitué un comité d'organisation du débat national sur le don et la greffe de l'organe au Maroc, professeur Maazouzi Wajih en faisait partie . Durant deux mois qu'ont duré les préparatifs, tellement nous avons travaillé dur et fort, nous avons été amenés à mieux nous connaitre et cela m'a surtout permis d'approcher ce monde

7.Posté par ADO le 13/01/2011 22:11
Ce commentaire s'adresse à l'un des précédents, celui dont l'auteur est "regrets". Il est inutile de préciser que je trouve votre intervention inutile et vide de sens, rabaisser de la sorte un homme brillant dont la seule et unique conviction est de servir ses patients, quels que soit leur catégorie sociale et le milieu dont ils sont issus, est un acte très bas.
La comparaison du service de CCV A à Guantanamo n'est certainement pas fondée. Le seul point en lequel ces deux lieux se ressemblent est peut-être le caractère du lieu fermé, mais les seules choses que ce service enferme sont l'amour du métier et une soif de savoir.
Je ne m'attarderai pas plus sur ce commentaire que vous, "regrets", avez émis; je me contenterai simplement de vous donner deux points sur lesquels méditer: un jour, un grand homme, Rabelais, a dit "science sans conscience n'est que ruine de l'âme", qui que vous soyez je pense que ce proverbe s'adresse en premier lieu à des gens comme vous et que justement le service du Pr Maazouzi est l'une des rares entités qui n'a pas à se sentir visée par ce proverbe; deuxième point sur lequel je terminerai, ne pensez-vous pas que votre pseudonyme "regrets" est révélateur de votre personnalité et des actes que vous avez pu commettre ? Des regrets, cela est certain, vous en avez. Et je tiens à dire au Pr Maazouzi, que lui ne devrait rien avoir à regretter, ses efforts, son honnêteté, sa loyauté et son sérieux finiront par lui donner raison.

8.Posté par AISSE le 16/01/2011 15:32
Pour avoir connu wajih Maazouzi en tant qu'interne de l'hôpital Avicenne ,: son intégrité , sa fidélité à certains principes , notamment de probité et d'honnêteté , son dévouement pour sa patrie, ses concitoyens et notamment les plus démunis d'entre eux...ME permette de dire aujourd'hui HAUT et FORT que le Pr Wajih Maazouzi est victime d'un " complot " : de ceux qui veulent à tout prix tuer tout ce qui est médecine de pointe dans notre pays...victime de la médiocrité de certains...:et OUI ça fait longtemps qu'on sait que la Chirurgie cardiovasculaire coûte trop cher ..on ne peux pas la payer à tout le monde ,...ALORs plutôt que de Privatiser le service de Chrirurgie cardio-vasculaire A : la solution est de le fermer
et je dirais à tous les dertracteurs du Pr Wajih Maazouzi ' à commencer par l'administration...
notre vieil adage " qui veux tuer son chien l'accuse de rage ...."

signé Dr O.AISSE PH France

9.Posté par sarah le 20/01/2011 19:31
salam aaleykom
ce soit disant pr maazouzi n'a rien avoir avec la medecine!!!c'est un boucher pur et simple!!ca fait quelques années il a opéré ma mère des valvules,elle a été maltraitée dans son service comme une moins que rien!et pour une petite operation comme celle la et par pure négligeance,son doigt a commencé a se nefroser,puis petit a petit toute la main entière ce qui a fait qu'on l'a emputé de sa main la pauvre!!!
et ne parlant pas de ces victimes tous les jours:si on n'a pas de quoi regler et a l'avance,on crève dans les couloirs...,la maltraitance psychique et physique:contension...etc
qu'il crève lui et tous les dictateurs grands fraudeurs dans ce pays gouverné par des vendus!!!!!!!

10.Posté par KABBAJ BOUBKER le 25/01/2011 10:48
bonjour c'est avec un très grand honneur que j'adresse ce commentaire à un professeur, un savant wajih maazouzi qui ne cesse d'aider les gens soit pauvres ou riches dans son domaine avec sincérité , qualification et qualité, et par occasion je ne cesse de le remercier pour le soutien qui a donné à mon père et à mon beau père depuis le début de leur maladie cardiaque ....... à propos de ce problème je suis sûr et certain et même je jure que c'est un "complot " et que la vérité on va la savoir dans les brefs délais pour le cote de notre Pr wajih maazouzi, Dieu pour vous

11.Posté par EL BAZ le 27/01/2011 19:15
بسم الله الرحمان اللرحبم ما اعرفه عن الاستاد المعزوزي هو النزاهة والاستقامة وان كل ما يحري هو من كيد الحساد النافمين على نجاحات الاستاد والتي تعود لعدة سنوات خلت ويمكرون و يمكر الله والله خير الماكرين.


12.Posté par WaHIBA AISSE le 31/01/2011 19:18
Les Qualités du Professeur MAAZOUZI sont suffisament prouvées le long des années, c'est un homme de principes attaché aux principes les plus nobles , dévoué à ses compatriote et surout les plus fragiles d'entre eux, c'est un compatriote attaché à son pays par dessus tout. ..
Que les Médiocres accusateurs qui tentent de salir son honneur sachent que beaucoup de marocains le connaissent et l'apprecient, Il a élévé le drapeau de la medecine Marocaine haut
C'est un homme juste et intgre
Nous souhaitons que notre journal fasse en sorte que ces quelques commentaires d'Hommes et de femmes s'engageant dans ces temoignages soit l'ebauche d'une petition de soutien Au Pr WAJIH MAAZOUZI

13.Posté par meriem Belgacem le 04/02/2011 10:32
bonjour

Je suis touchée de tres près par cette affaire , et je connais bien a la fois le service an question et son ex chef.
Je suis sidéréé de voir que les gens ne saevnt rien de tout ce qui s'est passé et se permettent de juger un homme
Oui cet homme a fait une grosse erreur, il a voulu pallier aux insuffisances de l'administration, il a consacré sa vie a ses patients , a sa chirurgie au détrimenr de sa famille qui aujourdh'hui termine difficilement les fins de mois, alors qu'il aurait pu se faire plein d'argent, tres simplement en opérant dans leprivé.
Les personnes qui l'attaquent aujourdhui sont connues pour leur malhonneteté et et au début ils l'ont accusé d'avoir donné un congé a un médecin, quand le medecin en question a donné les preuves nécéssaires, ils se sont tournés vers la mauvaise gestion et autres délits imaginaires;
Fait gravissime, ils n'ont pas hésité a faire une véritable lynchage médiatique, quelque chose sans précédent vue l'ampleur.
La direction de 2M qui a ouvert ses portes a Chefchaouni a refusé d'écouter l'autre partie, a réfusé de faire une enquété de vrais journalistes, on lynche et puis c'est tout!
C'est grave, parceque ceala veut dire qu'on peut faire n'importe quoi dans ce pays sans etre inquiété, dès lors qu'on a un pouvoir
Mme la Ministre accumule les irrégularités, mais qu'importe elle est ministre!
Quant aux personnes qui se plaignent des soins dans ce service, je leur répondrai que hram alihoum,car il y a des incidents dans toute chirurgie voire des accidents ;
D'aucuns sont des criminels parce qu'en livrant ainsi un homme en pature à l'opinion, avec de fausse accusations, ils mettent sa vie en danger t il s'agit tout simplement d'une incitation à la haine
Maazouzi a consacré 38 ans de sa vie à son métier, il a travaillé avec passion et voilà le Merci, je suis triste pour le Maroc

14.Posté par sokhna le 24/05/2011 10:14
lutter contre la corruption qui est devenue une affaire flagrante dans nos hôpitaux, la quasi-totalité des médecins qui ce métier noble ne font que chercher de l'argent de toutes les façons malheureusement. Je me demande quand est ce que le corps médical se réveille de son agonie et participer au développement de son pays....
Malheureux ce qu'on vit dans nos hôpitaux, ils savent que les gens ont besoin d'eux et profitent de la situation, dérogation en horaires, ils travaillent une fois par semaine et vont gagger de l'argent dans le privé, pour vivre une vie au delà de leur niveau, ils sont devenus comme des marchands...

15.Posté par Carabin le 17/09/2011 12:11
J'aimerais commencer par un ancien proverbe marocain "Ce n'est que quand le chameau tombe par terre, que les couteaux se renforcent..."
Vous avez éliminé la Symbole de la médecine au Maroc, mais vous ne pourrez jamais éliminer ses traces. Si un Maazouzi tombe, vous vous trouverez devant d'autres, encore plus déterminés, et plus "rusés" (car son seul point négatif était sa bonne foi, si pure et sereine...)

16.Posté par BAIDRISS SOUAD le 26/12/2011 13:09
Je suis très touchée de cette affaire qui a touché Mr MAAZOUZI , je travaille dans un centre spécialisé privé à Rabat de cancérologie et j'ai eu affaire avec lui dans une chirurgie d'urgence et il était présent et il a bien fait son travail avec humanité et je trouve loin ces accusations qu'on jette sur lui, les gens se permettent de juger les autres sans aucune notion de vérité, sans principe, et ils ont tout d'abord oublié qu'il a donné assez aux marocains sans avoir pensé de quitter l’hôpital ...
ouf SVP soyons corrects avec nous même car de ce point nous saurons agir avec sagesse et autres... bien à vous Pr WAJIH MAAZOUZI

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