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L'existence du mouvement séparatiste «est entachée par une série d'événements témoignant de violations graves des droits de l'Homme à l'encontre des civils tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des camps de Tindouf», a ajouté le Forum dans un communiqué parvenu lundi à MAP-Madrid et rendu public à l'occasion de la tenue des sessions du Conseil des droits de l'Homme (CDH) à Genève.
L'ONG a, dans ce sens, fustigé les allégations du Polisario et des associations qui le soutiennent sur de supposées violations lors du procès des personnes impliquées dans les événements de Gdeim Izik, tenu récemment à Rabat, notant que ces faussaires de la vérités feignent d’oublier qu'il s'agit de «bandes criminelles, qui, avec violence préméditée contre les forces de l'ordre, ont tué, mutilé et procédé à la profanation de cadavres de onze agents de sécurité».
Le Forum a attiré l'attention sur la persistance des pratiques esclavagistes dans les camps de Tindouf, comme cela a été révélé par plusieurs médias internationaux, rappelant que des victimes sahraouies ont déposé plainte devant l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale en Espagne, pour «tortures, disparitions, assassinats et détentions illégales» contre des dirigeants du Polisario, notamment l'ancien représentant du mouvement en Espagne, Brahim Ghali, et le chargé des relations avec l'ONU, Mohamed Khadad.