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Les cinq syndicats signataires d’un communiqué conjoint organiseront le même jour une marche vers Rabat et une manifestation devant le siège du ministère délégué auprès du ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, chargé du Transport.
Selon Youness Boulaq, secrétaire général du Syndicat national des petits et moyens investisseurs du transport routier de voyageurs, les professionnels feront grève pour protester contre les «décisions arbitraires» de ce département qui a mis à l’arrêt près de 500 autocars de transport interurbain et qui envisage d’en faire de même pour le reste du parc, ce qui a impacté négativement tant les opérateurs que les salariés du secteur.
D’après ce syndicaliste, les professionnels ne veulent que l’application du Dahir du 12 novembre 1963 et demandent que les décisions relatives à la réforme du secteur ne soient prises par le ministère de tutelle qu’après concertation des professionnels eux-mêmes. «Mais dans la pratique, à chaque fois qu’on avance dans le dialogue avec le gouvernement, il nous surprend par des mesures qui vont à l’encontre de nos désidératas», a-t-il martelé.
Pour sa part, Abdelali Khafi, vice-président de la Commission ouvrière marocaine, a tiré à boulets rouges sur le gouvernement actuel. «Tous les engagements que nous avons pris avec l’Exécutif précédent n’ont pas été mis en œuvre par les gouvernements Benkirane I et II. Cet Exécutif nous a, d’ailleurs, promis à maintes fois de le faire, mais ce n’étaient que de vaines promesses».
Parmi les revendications non exaucées figurent le logement social pour les conducteurs, la couverture médicale, la sécurité sociale, la réduction des heures de travail… «Pis encore, le chef du gouvernement nous a fait un cadeau empoisonné via le décret réduisant la durée de renouvellement du permis de conduire de 10 ans (comme le dispose le Code de la route) à 5 ans, avec tout ce que cela induit comme dépenses supplémentaires pour les conducteurs». Ce décret, rappelle-t-on, a été publié au Bulletin Officiel n°6318, daté du 18 décembre 2014.
Et de conclure : «Ce gouvernement nous a méprisés. Il a déçu une large frange de conducteurs professionnels de Tanger à Lagouira. Nous avons défendu nos droits pendant plus d’une décennie et nous en avons gagné quelques-uns sous les anciens gouvernements. Mais l’espoir que nous avons placé en le gouvernement Benkirane s’est rapidement évaporé».
La même source nous a indiqué que les syndicats représentatifs des transporteurs professionnels se concerteront sur la meilleure façon de faire face à cette situation.