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Les fonds transférés par les Marocains résidant en France représentent 43%, soit 5,15 milliards de dirhams, suivie par l'Espagne avec 10%, soit 1,26 milliard de dirhams et l'Italie avec 9,9% pour 1,17 milliards de dirhams.
L'Hexagone constitue le principal pourvoyeur de ces fonds qui continuent à augmenter en 2009 par rapport à 2008, malgré l'effet de la crise, contrairement à ce qui se passe en Espagne et en Italie où ces transferts ont réalisé respectivement un recul de 25% et 10%. L'année 2010 semble de bon augure malgré les pronostics de la Banque mondiale qui avait établi des scénarios de baisses considérables des transferts de fonds dans le monde en 2009 d'au moins 7,3%, pour atteindre 304 milliards de dollars.
Il faut rappeler que les transferts des MRE (50 Mds MAD, 4,5 Mds en 2009) représentent entre 7% et 9% du PIB national et la deuxième source de devises pour le Maroc après le tourisme. Ces transferts d'argent ont marqué une nette progression sur la période (1990-2000), elles sont passées de 20 milliards de dirhams en 1998 à plus de 50 milliards de dirhams en 2009. Seule la période 2005-2009 a enregistré une hausse de 11,8%, soit 22,479 milliards de dirhams.
Selon une enquête de la Fondation Hassan II pour les MRE, le transfert annuel moyen par un MRE atteint 86.311 dirhams, un montant qui varie selon le lieu de naissance des migrants au Maroc ou à l'étranger. Il est de 89.062 DH pour les premiers et de 61.984 DH pour les seconds. Il varie aussi selon le pays d'accueil, précise l'étude affirmant que les Pays-Bas arrivent en premier avec 133.892 DH, suivis de l'Italie avec 93.490 DH et de l'Allemagne avec 88.937 DH. Plus de 75% de ces fonds sont destinés au soutien familial et une petite part seulement est dédiée à l'investissement, en particulier dans le secteur immobilier. Une préférence fortement touchée par la crise. Pour rappel, la diaspora marocaine investit 1 milliard de dirhams dans la Bourse de Casablanca et les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).