-
Le CNDH engagé à poursuivre son plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort
-
Focus sur les perceptions des Marocains de l'égalité des genres
-
Plateforme E-Blagh: Des indicateurs importants et une forte interaction renforçant la confiance dans l’institution sécuritaire
-
Une panoplie de projets en faveur de la préservation et du développement de la Ville Sainte
-
Abdeljalil Lahjomri : L'Initiative Atlantique de SM le Roi, vecteur d’intégration économique aux niveaux continental et international
«Il y a des vols, on attend devant le comptoir, c'est très tendu», s'est inquiété Sabrina, une Française de 30 ans jointe par téléphone et qui a dormi, comme des centaines de passagers, à l'aéroport de Marrakech (sud).
Alors que les mesures restrictives se multiplient partout dans le monde pour contenir la pandémie, Rabat a progressivement suspendu les liaisons aériennes avec une trentaine de destinations touchées par le virus.
Des milliers de touristes se sont retrouvés bloqués dans le pays, qui a accueilli en 2019 quelque 13 millions de visiteurs, pour la plupart arrivés en avion.
L'ambassade de France au Maroc qui, comme d'autres, a ouvert une cellule de crise, a indiqué sur son compte twitter avoir répondu à plus de 7.000 appels entre vendredi et samedi.
Face à la situation, les autorités marocaines ont accepté de discuter «au cas par cas» pour autoriser des vols spéciaux.
Plusieurs vols vers l'Europe sont partis hier dimanche, selon les informations diffusées sur les sites des aéroports et les messages des ambassades. Mais les billets disponibles en ligne sont pris d'assaut dès qu'un vol s'ouvre, selon les témoignages recueillis par l'AFP.
C'est par un tweet du président français Emmanuel Macron que l'annonce des vols spéciaux vers la France a été faite samedi soir.
«Je demande aux autorités marocaines de veiller à ce que tout le nécessaire soit fait au plus vite», a écrit le chef de l'Etat.
Dans le même temps, les autorités multiplient les messages rassurants pour éviter que les magasins ne soient pris d'assaut et s'efforcent de lutter contre les «fake news» sur les réseaux sociaux.