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Après le scandale Weinstein, qui a déclenché une vague de dénonciations dans le milieu cinématographique et l'avènement du hashtag populaire #MeToo, serait-ce au tour du mannequinat d'être le terreau d'accusations d'agressions sexuelles et de viols à répétition ?
L'affaire déclenchée cette année concerne l'un des papes de la mode : le célébrissime agent Gérald Marie. Celui-ci a accompagné pas moins de 5.000 jeunes femmes dans leur carrière, et s'est notamment imposé en tant que directeur Europe de l'agence Elite. Il a quitté ce poste il y a dix ans tout juste. Mais aujourd'hui, c'est devant la justice qu'il pourrait rendre des comptes. 14 femmes ont porté plainte au civil contre lui. Attouchements sexuels, relations forcées, comportements sexistes et machistes… On ne compte plus le nombre de témoignages à charge.
Parmi les ex-mannequins qui l'ont côtoyé et soutiennent cette nouvelle vague d'accusations, une certaine Carla Bruni. Si elle précise n'avoir jamais été victime de ses agissements supposés, l'épouse de Nicolas Sarkozy est persuadée que ses anciennes collègues du métier disent vrai à propos de Gérald Marie.
Surtout, elle entend dénoncer les mécanismes nauséabonds d'un univers où les hommes ont trop souvent objectivé les femmes. Ce qu'elle fait dans les colonnes du magazine Paris Match. L'ancienne Première dame regrette le rapport de force qui s'est institué et s'exprime sur la vulnérabilité des jeunes femmes, souvent mineures, qui se lancent dans une carrière de modèle.