-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
De l’avis des spécialistes, il n’y a pas plus performant pour une publicité rentable et ciblée qu’un véhicule, en particulier un affichage sur un taxi. Dans un paysage urbain, un taxi avec un affichage publicitaire peut toucher plus de clients et différentes couches sociales, car il dispose d’une capacité de pénétration et de proximité extraordinaire. Dans certains pays, la publicité dans les taxis a évolué à tel point que l’on parle de publicité intérieure et extérieure. A côté des affichages sur les portières, on exploite l’habitacle pour y coller certains prospectus à caractère commercial.
«Il est vraiment dommage et incompréhensible à la fois que les élus et les autorités du Grand Casablanca refusent de nous octroyer le droit de faire de la pub sur nos propres véhicules. Tout le monde y trouvera son compte. De plus, cela permettra au secteur de se développer et de se moderniser à travers l’assainissement du parc», a précisé Mostapha Chaâoune, secrétaire général du Syndicat des professionnels du transport (SMPT). Et d’ajouter que la demande a été à maintes fois présentée aux autorités sans aucune réponse. Selon M.Chaâoune, le wali a toujours refusé d’entamer un dialogue sérieux sur ce sujet. Le syndicat a été toujours orienté vers les services du pôle socioéconomique de la wilaya qui a opposé son veto à cette proposition qui autoriserait les taxis à porter des supports publicitaires arguant que la loi l’interdit. Contactés par «Libé», les services de la wilaya ont tenu à préciser qu’il s’agit avant tout du respect de l’arrêté municipal de 1961 et que les autorités ne sont pas contre l’affichage publicitaire mais avant la modification dudit arrêté, il est nécessaire d’avoir une plateforme organisationnelle et un interlocuteur fiable et surtout unifié, car la présence de plusieurs syndicats et associations dans le secteur des taxis ne facilite ni le dialogue ni le débat sur l’avenir de ce transport.
Par ailleurs, M.Chaâoune a tenu à souligner qu’un investisseur de la place avait fait une offre qui permettrait de renouveller tout le parc des petits taxis par l’achat de nouveaux véhicules en échange d’une exploitation de cinq ans. De plus, ledit investisseur avait promis la construction d’une nouvelle station de pointage et l’instauration d’une mutuelle pour les chauffeurs. Mais à la surprise générale, l’offre a été rejetée par la wilaya. Les services concernés rétorquent qu’il y a plusieurs investisseurs dans ce secteur et que la wilaya est en train de ficeler un projet pour l’organisation de ce secteur à travers une procédure d’appels d’offres avec un cahier des charges qui tient compte de plusieurs critères au profit du Grand Casablanca et ses habitants.
Ce qui est sûr, c’est que le secteur des transports dans la métropole est en train de changer et qu’avec la concurrence du tramway dans le paysage casablancais, il est indispensable de permettre aux taximen de bénéficier d’une autre source de revenus, notamment à travers l’affichage publicitaire.