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Propriété de la compagnie Comanav-Comarit, ils ont été immobilisés en France pour cause de factures impayées et leurs équipages laissés à l’abandon. Ce qui a poussé le ministre français des Transports, Thierry Mariani, à saisir son homologue marocain Abdelaziz Rebbah pour débloquer la situation qui perdure depuis plus d’un mois déjà.
Les syndicats ne restent pas indifférents à cette situation et le font savoir par communiqués interposés. Du côté de l’Hexagone, le syndicat Force ouvrière (FO) monte au créneau et déplore l’attitude des services de l'Etat français qui n’avaient rien entrepris pour trouver une solution à ce problème qui commence à inquiéter plus d’un. Le même reproche est fait à la région Languedoc-Roussillon et la ville de Sète.
FO a appelé à prendre désormais des mesures d'urgence avec un rétablissement de l'alimentation électrique "pour mettre fin aux conditions indécentes subies par ces marins".
Pour sa part, l'Union nationale de l'initiative syndicale libre a interpellé les pouvoirs publics marocain et français sur la situation inacceptable de deux cents marins marocains abandonnés qui vivent dans "des conditions déplorables et inhumaines".
Dans son communiqué, l'Union nationale de l'initiative syndicale libre a « dénoncé vigoureusement la non-assistance des services consulaires marocains à Montpellier notamment monsieur le consul général qui se considère étranger à cette situation malgré les nombreux avertissements qu'il a reçus de la part des équipages et des associations des Marocains du Sud de la France».
Aux côtés d’autres syndicats français, l'Union nationale de l'initiative syndicale libre compte saisir la justice française et se réserve le droit d'autres actions en justice devant les tribunaux marocains, peut-on lire dans son communiqué.
L’Union nationale de l'initiative syndicale libre lance un appel de solidarité et de générosité envers ces marins et exhorte les associations des Marocains du Sud de la France à leur porter assistance et secours sur place.
A rappeler qu’à l’issue de son voyage effectué à Sète, le ministre des Transports, Abdelaziz Rabbah, s’est enquis de la situation ; des négociations sont en cours au Maroc pour trouver repreneur. Une opération extrêmement complexe à en juger par les difficultés que le gouvernement avait rencontrées lors de la privatisation de la Comanav.