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L'étude, présentée jeudi à Rabat, pointe du doigt plusieurs obstacles qui freinent le développement de ces espaces économiques de proximité, en particulier la dégradation des infrastructures, le non-respect des conditions d'hygiène, la mauvaise exploitation de ces espaces, les modes de gestion pratiqués et l'absence de politiques publiques pour le développement des souks hebdomadaires.
Entre autres dysfonctionnements que fait ressortir l'enquête, figurent le manque de clarté des cahiers des charges et des engagements des parties contractantes ainsi que le manque de ressources humaines nécessaires au suivi de la gestion.
Pour pallier ces lacunes, l'étude recommande de recourir à de nouveaux partenaires dans les secteurs public et privé pour l'équipement et la gestion de ces espaces, de les organiser en fonction des produits exposés, de garantir toutes les conditions de sécurité et d'hygiène et de choisir le modèle le plus approprié à la gestion du souk en prenant en considération les conditions de la commune et les moyens dont elle dispose.
L'étude a été présentée lors d'une rencontre qui a rassemblé des présidents de communes et des représentants de différents départements gouvernementaux.
A cette occasion, tout en rappelant le rôle du souk comme moyen permettant d'intégrer le citoyen dans le monde rural dans la dynamique économique, le wali, directeur général des collectivités locales, Allal Sakrouhi, a déploré que ces espaces n'accompagnent pas le développement que connaît l'ensemble de la société marocaine.
L'étude a ciblé plusieurs souks hebdomadaires en milieu urbain et rural dans les provinces de Fqih Bensaleh, Rhamna, Khénifra, Sidi Bennour, Kénitra, Larache, Inezgane Ait Melloul, Jerada, Mediouna, Khouribga et Taza.