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Soupçonné d’avoir voulu rejoindre le groupe Etat islamique (EI) via la Turquie, ce dernier a été arrêté par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire au moment où il s'apprêtait à embarquer pour la Turquie.
Désigné par ses initiales N.R, il était accompagné, au moment de son arrestation, de ses deux filles de nationalité française, âgées de 4 et 2 ans, et d’une Marocaine.
Son arrestation et celle de sa compagne (avec laquelle il a contracté un mariage coutumier) ont été menées en étroite collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire.
Dans un communiqué cité par la MAP, le ministère de l’Intérieur révèle que le dénommé N.R avait déjà été interpellé en France et faisait l'objet d'un contrôle judiciaire.
La même source précise que le Marocain «était en relation avec la cellule terroriste démantelée le 14 août 2014 qui se chargeait d'envoyer des combattants en Syrie et en Irak». Cette cellule, rappelons-le, avait été signalée dans la région de Tétouan, Fnideq, Fès ainsi qu’à Sebta.
Les autorités marocaines indiquent, par ailleurs, que cet aspirant jihadiste «était en contact étroit avec des dirigeants extrémistes du groupe terroriste Daech (acronyme arabe de l'EI)».
Selon les autorités marocaines, les deux adultes seront prochainement déférés devant la justice, une fois l'enquête, menée sous la supervision du Parquet compétent, sera terminée.
En revanche, rien n’a jusqu’alors filtré sur le sort des deux fillettes qui accompagnaient leur père et dont la mère (de nationalité française) serait restée en France.
En première ligne dans la lutte contre les filières d’envoi de jihadistes auprès de l’Etat islamique, le Royaume a récemment renforcé sa législation antiterroriste. Le Maroc, qui entend lutter contre l'enrôlement des citoyens marocains par Daech, estime à plus de 2.000 le nombre de nos concitoyens qui se sont rendus en Syrie et en Irak pour combattre aux côtés des jihadistes.