Les séquestrés des camps de la honte sous le joug des pantins polisariens et de leurs commanditaires algériens

banditisme, détournement des aides humanitaires et autres pratiques mafieuses


Rachid Meftah
Jeudi 16 Mars 2023

Totalement et parfaitement cohérent le traitement réservé à l’aide humanitaire internationale par la bande des mercenaires du polisario, pourrait-on affirmer !

En effet, le détournement et le pillage de cette aide destinée à la population  séquestrée dans les camps de la honte de Tindouf en territoire algérien sont en parfaite cohérence avec l’esprit crapuleux et les pratiques mafieuses de ce groupuscule qui fait d’une « cause » artificielle un fonds de commerce s’appuyant sur le vol, le banditisme et l’escroquerie sous la houlette de misérables galonnés algériens sans foi ni loi qui, en usurpant le pouvoir présidant à la destinée de tout un peuple, font main basse sur les richesses et ressources de l’Algérie…

Dans un épisode de l’émission « en toute sérénité » (bi kouli houdoue) de la chaîne d’information en continu de la MAP, M24 TV, un débat auquel ont pris part Machij El Kerkri, universitaire et chercheur dans le domaine des politiques publiques et membre du Bureau politique de l’USFP,  Mohamed Nhili, coordinateur de la coalition civile pour le plaidoyer en faveur de la protection des enfants dans les camps de Tindouf, Ali El Ghanbouri, directeur des programmes de l’observatoire de l’action gouvernementale et membre du Conseil national du Parti des forces populaires et Hassan El Attafi, directeur de la rédaction du journal « Assahrae Al Maghribia », a été évoqué un récent rapport du Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui relève de graves dysfonctionnements et irrégularités dans la gestion par l’Algérie et ses pantins polisariens des aides réservées aux séquestrés des camps de Tindouf.
Machij El Kerkri 
Le rapport remis au PAM est basé sur des travaux d’investigation effectués par une équipe totalement indépendante
A cet égard, le chercheur universitaire Machij El Kerkri a souligné que ledit rapport « a précisé qu’il s’est basé sur des travaux d’investigation effectués par une équipe totalement indépendante» et que même les cadres et fonctionnaires de l’Institution internationale n’y ont pas participé, d’où la véracité et l’impartialité de sa teneur, a-t-il mis en exergue.

L’intervenant a  indiqué, là-dessus, que les autorités algériennes et les dirigeants des mercenaires du polisario n’ont jamais permis à ces enquêteurs d’approcher la population concernée. Il a ajouté, en outre, que dans le préambule des conclusions étalées sur plus de vingt pages l’équipe des enquêteurs internationaux a, tout au long de ses travaux, tenu à garantir son autonomie et son impartialité en dépit des manœuvres de ses interlocuteurs algériens et polisariens de même que « ces observateurs ont rapporté qu’ils étaient incapables d’identifier librement les véritables habitants des camps ».

Le fait, a relevé Machij El Kerkri, est que le stratagème des services algériens et du polisario visait par des manœuvres frauduleuses à élargir la base démographique des supposés bénéficiaires de l’aide internationale. Et de citer l’exemple du nombre considérable de municipalités espagnoles qui prodiguent aux séquestrés de Tindouf d’importantes aides dédiées aux besoins sanitaires et sociaux vitaux «et non pas à des fins de combats armés». Mais nombre d’entre elles, ayant découvert la supercherie, ont commencé à se raviser.

Le chercheur dans le domaine des politiques publiques a noté, ainsi, qu’en tout état de cause, le volume des aides en question s’est manifestement réduit, notamment pendant et après la période de la pandémie de corona, du fait précisément de la prise de conscience «des bailleurs de fonds» humanitaires de la grande arnaque qui les a longtemps bernés.

Là-dessus, il a expliqué que les irrégularités relevées par ledit rapport, à l’instar de multiples autres rapports d’ONG et d’acteurs de la société civile régionale et internationale, ne concernent pas seulement la nature des effectifs bénéficiaires mais aussi l’illégalité des opérations de distribution tant sur le plan des protocoles que celui des règles de droit international établies à cet effet précisant qu’en cas de situation de « réfugiés » comme  prétendu par la partie algérienne, ce sont les autorités qui les hébergent qui sont compétentes pour la réception des aides et leur distribution. « Ce sont, en conséquence, des irrégularités et des dysfonctionnements que la communauté internationale se doit de démasquer et d’y mettre un terme », a martelé Machij El Kerkri.

D’autre part, s’agissant de la bande des mercenaires du Polisario, cette entité fantoche parasitaire créée en toutes pièces par la junte algérienne, la quasi-totalité des pays et ensembles régionaux est de plus en plus convaincue qu’elle constitue un foyer de tension et un noyau d’instabilité menaçant la sécurité et la paix aux niveaux régional, continental, voire international, étant avéré qu’elle a des connexions suffisamment repérables avec le crime organisé, la traite humaine et le terrorisme, a développé l’expert universitaire des politiques publiques.

Pour sa part, le directeur des programmes de l’observatoire de l’action gouvernementale et membre du Conseil national de l’USFP, a souligné pour sa part que d’autres documents avaient déjà signalé des opérations de fraudes et de détournements affectant et pénalisant lourdement lesdits processus humanitaires et mettant à nu la cupidité criminelle des dirigeants des mercenaires séparatistes.

« Cette confirmation de toutes ces manœuvres mafieuses n’est pas inédite. D’innombrables rapports établis par des institutions internassions  d’ONG et d’acteurs de la société civile internationale ayant relevé et continuant de relever ces flagrantes irrégularités » a-t-il affirmé avant de préciser que cela ne se manifeste  pas seulement à travers le détournement, la commercialisation et le pillage des dons humanitaires mais aussi au niveau de l’application des consignes juridiques internationales relatives à leur distribution et la fixation des catégories ciblées d’autant que l’Etat algérien, offrant le gite aux prétendus réfugiés et le croissant rouge de ce pays se dérobent de cette mission.  
Ce débat télévisé s’est articulé en outre autour de plusieurs thématiques d’actualité nationale, régionale et internationale.
Ali El Ghanbouri 
Ces irrégularités ne se manifestent pas seulement à travers le détournement, la commercialisation et le pillage des dons humanitaires mais aussi au niveau de l’application des consignes juridiques internationales relatives à leur distribution et à la fixation des catégories ciblées
Les interventions, dans leur ensemble, ont mis en avant les prodigieuses avancées diplomatiques et géopolitiques réalisées par le Royaume du Maroc dont le titre principal se rapporte à la politique africaine savamment et objectivement conçue et mise en pratique par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, traduisant l’attachement indéfectible du Souverain à l’appartenance à ce grand ensemble continental et sa détermination à œuvrer en faveur de l’épanouissement et du bien-être prioritaires de ses populations.

En s’appuyant sur la doctrine diplomatique de l’échange égal Sud-Sud et en appelant l’ensemble des acteurs politiques, économiques sociaux et culturels du continent à déployer toutes leurs compétences et capacités dans une coopération effective et des partenariats pertinents et fructueux, le Souverain ne se limite pas, comme l’a souligné Machij El Kerkri, au volet commercial et économique de la coopération escomptée mais Sa vision englobe toutes les questions se rapportant au développement , au progrès, à la paix, la sécurité et la stabilité pour une Afrique prospère, solidaire et souveraine.

Les participants à l’émission n’ont pas manqué, par ailleurs, d’évoquer la position incongrue et intempestive du président tunisien concernant la migration africaine, particulièrement subsaharienne, qui traduit une propension d’acculturation inconsciente et une dérive dangereuse mettant en péril toute volonté d’intégration sociale, économique, politique et culturelle africaine, le chef d’Etat tunisien allant jusqu’à s’engloutir dans la fameuse théorie du « Grand remplacement ». Navrant et indigne !   

Rachid Meftah  


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