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Lors de l'atelier, plusieurs représentants des délégations ont manifesté leur solidarité avec les jeunesses partisanes marocaines et ont exprimé leur soutien à l'unité territoriale d'un Maroc qui devrait faire davantage d'efforts pour construire sa démocratie et réaliser son développement économique. Dans ce cadre, le responsable de la délégation russe et membre du bureau politique du Parti communiste russe a réitéré son soutien au projet d'autonomie en soulignant que la balkanisation de la région est un projet impérialiste.
De son côté, la représentante de la délégation indienne a indiqué que son organisation croyant aux idéaux de Gandhi ne peut être qu'en faveur de l'unité des Etats et des peuples pour faire face à un impérialisme de plus en plus sauvage.
En fin de journée, la délégation marocaine a été surprise par la décision prise par le comité exécutif de la Fédération internationale des jeunes démocrates. Ce dernier a décidé de mettre fin à la participation du Maroc au Festival et son appartenance à la Fédération. Attisée par les séparatistes sahraouis, l'organisation catalane et la représentante du parti du Congrès sud-africain au pouvoir, cette décision a été prise contre la délégation marocaine sans justification aucune. Devant cette tyrannie, les organisations arabes participantes, à leur tête celles de Fatah et de la Libye, ainsi que celles du Parti communiste russe, du Ghana, de la Zambie et d'autres délégations ont menacé de se retirer du Festival. Au moment où nous mettions sous presse, les négociations étaient toujours en cours.
Il est à noter par ailleurs qu’à la suite de ces incidents, Abdeslam Habiballah, président de l’Association des résidents marocains et président de l’Association de la communauté arabe en Afrique du Sud, a déposé plainte auprès de la justice sud-africaine et du Haut comité des droits humains en Afrique du Sud contre la bande des Catalans, et ce pour avoir tenu des propos racistes et dénaturé le drapeau marocain. Les lois sanctionnant les propos et attitudes racistes dans ce pays qui a souffert de l’apartheid sont particulièrement draconiennes.