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L’emploi et ses moins 18 mille postes dans l’administration publique prévus pour cette année, servent, à ce propos, et, entre autres, de triste illustration. Pour plus de détails de ces 17.975 postes d’emploi, les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle s’accaparent la part du lion avec 7.005, 400 sont destinés à l’Intérieur, suivi par le secteur de la santé avec 2.000 postes, de l’administration de la défense nationale, avec 1.800 postes, de l’économie et des finances avec 1.000 postes. Pour ce qui est des secteurs de la justice et de l’enseignement supérieur, il leur a été consacré respectivement 300 postes chacun, ceux de l’agriculture et de l’équipement ont eu droit à 100 et 200 postes. Quant aux secteurs des affaires islamiques, des mines et de l’administration pénitentiaire, ils ont bénéficié respectivement de 350, 70 et 200 postes.
Qu’en pensent les syndicalistes de ce nombre de postes d’emploi prévus par la loi de Finances 2014 ? La question est légitime dans la mesure où tout le monde s’attendait à ce que les postes d’emploi à créer dépassent les 26 mille de l’année précédente, et ce pour que le gouvernement, nouvelle version, entame du bon pied ses fonctions. Rien ne semble, à la lecture du texte de la loi de Finances, présager une situation meilleure qui pourrait répondre aux attentes et satisfaire la classe ouvrière.
Pour Abdelaziz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT, le déficit en postes d’emploi destinés à l’enseignement dépasse de loin les besoins du ministère. Ce manque criant en ressources humaines est appelé à s’aggraver donnant lieu à de nombreux problèmes dont notamment le sureffectif, la suppression de certaines matières, la classe unique pour différents niveaux et un enseignement de mauvais aloi, a-t-il fait constater.
Un bref aperçu sur les mesures préconisées par la loi de Finances 2014 démontre, de manière on ne peut plus claire, que les multiples défaillances de l’enseignement persisteront tant que le problème des ressources humaines n’est pas résolu, et tout discours sur la réforme du système éducatif reste un vain mot, affirme Abdelaziz Ioui.
Cette loi ne traduit aucunement la teneur du discours Royal, prononcé en août dernier à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple qui a, pourtant, insisté sur la nécessité d’engager le secteur de l’éducation et de la formation dans une dynamique de renouveau et de performance, a-t-il conclu.
Même son de cloche chez Mohamed Dahmani, secrétaire général du Syndicat national de la santé publique (FDT), qui n’a pas caché son inquiétude au regard du nombre de postes d’emploi dédiés au secteur et qui ne dépasse pas en tout et pour tout le chiffre 2.000. Un nombre qui équivaut pratiquement à celui du personnel partant à la retraite à fin décembre et qui ne peut en aucun cas combler le déficit en la matière que le ministre de la Santé a estimé, lui-même, à 16.000 dont 9.000 infirmiers et 7.000 médecins, a tenu à préciser Mohamed Dahmani. Est-ce à dire qu’il y a volonté manifeste de la part de l’actuel Exécutif d’accélérer la déliquescence de ce secteur social vital ? Tout semble confirmer pareille tendance, ceci d’autant plus que les investissements programmés tant par la loi de Finances 2013 que par le projet de budget pour 2014 sont insignifiants eu égard aux besoins du secteur.