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En Afrique, c’est la tentative de coup d’Etat au Tchad qui a été le déclencheur de deux autres opérations similaires.
Partie du Soudan le 28 janvier, une colonne de rebelles tchadiens est entrée dans la capitale N’Djamena et tenté de prendre le pouvoir en assiégeant le palais présidentiel. Le Conseil de sécurité a condamné cette offensive des rebelles, appelant “tous les Etats à fournir le soutien requis par le Tchad en conformité avec la Charte des Nations unies”. Le 5, un cessez-le-feu est accepté par les rebelles que le gouvernement assure avoir “matés”. Le Président Idriss Déby appelle le 6 février au déploiement rapide de la force européenne Eufor, chargée de sécuriser les réfugiés du Darfour, au Tchad et en Centrafrique, et qui avait été interrompu durant 11 jours en raison de l’attaque rebelle. Le déploiement de l’Eufor reprend le 12 février.
Six mois plus tard, ce fut au tour de la Mauritanie d’être secouée. Le 6 août, le chef de l’Etat, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu depuis l’indépendance du pays en 1960, est arrêté à Nouakchott au cours d’un coup d’Etat sans effusion de sang mené par le chef de la garde présidentielle qu’il venait de limoger. Fait prisonnier, le Premier ministre est libéré le 11 août et appelle à refuser le coup d’Etat. Le même jour, l’Union africaine (UA) suspend la Mauritanie de sa qualité de membre. Le 12, la junte militaire au pouvoir adopte un projet d’ordonnance constitutionnelle transférant les prérogatives du président de la République au général Mohamed Ould Abdel Aziz, auteur du putsch. Le 14 août, elle nomme Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, ancien ambassadeur en Belgique, au poste de Premier ministre.
Le 22 décembre, c’est la Guinée qui a été touchée. Après le vide politique dû au décès du Président Lansana Conté, le 22 décembre, le capitaine Moussa Dadis Camara s’auto-proclame chef de l’Etat le 24 décembre. Les putschistes réunis en un Comité national pour la démocratie et le développement (CNDD), promettent d’organiser des élections fin décembre 2010. Le Premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré, et son gouvernement se mettent à la disposition de la junte militaire le 25 décembre. Le 29 décembre, l’Union africaine (UA) suspend l’appartenance de la Guinée à l’organisation.