-
Dégradation du niveau de vie palpable pour la majorité des ménages
-
Le Maroc, destination incontournable pour les investissements dans le secteur des minéraux critiques
-
Port de Safi: Baisse de 14% des débarquements de pêche en 2024
-
BKGR prévoit une croissance de 3,9% en 2025 (rapport)
-
Chakib Benabdellah : Les architectes marocains sont pleinement conscients des enjeux climatiques
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré une légère baisse au cours de cette période, a relevé l’agence onusienne. Mais en dépit de sa faible croissance, il demeure en hausse de 10,4% par rapport à novembre 2015.
« L'indice a baissé de 0,4% depuis octobre, affichant une moyenne de 171,3 points en novembre, alors qu'une forte baisse des prix du sucre a compensé une hausse des cotations de l'huile de palme », a relevé la FAO.
Au sein de cet indice, l’organisation note que le prix du sucre a chuté de 8,9% depuis octobre. L’effondrement du prix de ce produit « fait écho à des informations annonçant une récolte plus abondante que prévue au Brésil, le plus important producteur de sucre au monde, et un fléchissement du réal brésilien par rapport au dollar américain », explique l’agence.
Aidé par une production d'huile de palme moins généreuse qu'anticipée en Asie du Sud-Est et par un concassage des graines de soja inférieur à la moyenne, l'Indice FAO des prix de l'huile végétale a de son côté connu une amélioration de 4,5% au cours de ce mois-ci.
Dans son rapport mensuel, la FAO a noté que le cours de la plupart des autres marchandises est resté plus stable. C’est notamment le cas de l'Indice FAO des prix de la viande qui n’a pas changé depuis octobre.
Dans la même période, les prix des produits laitiers ont grimpé de 1,9%. Ce qui démontre une certaine tendance vers la hausse après une longue récession, a souligné l’agence dans un communiqué.
« L'Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6% face à des stocks mondiaux relativement larges et des perspectives de récolte encourageantes en Argentine et en Australie, qui ont influencé les cotations de blé », a-t-elle relevé.
Dans la rubrique des prévisions, la FAO a annoncé que les réserves céréalières mondiales devraient connaître une hausse historique. Selon ses nouvelles prévisions, elles devraient atteindre un niveau record d'ici la fin des campagnes agricoles de 2017.
Dans son bulletin sur l'offre et la demande de céréales, l’organisation a relevé que les perspectives de production, en particulier pour le blé et les céréales secondaires, se sont progressivement améliorées depuis le début de l'actuelle saison commerciale. Selon ses estimations, les stocks de céréales devraient donc augmenter pour atteindre les 670 millions de tonnes, soit une hausse de 1,4% par rapport à la saison précédente.
« Les stocks de blé devraient augmenter et atteindre un nouveau record avec 238,5 millions de tonnes et ce, surtout grâce à des hausses en Chine, aux Etats-Unis et en Russie », a indiqué la FAO.
Du côté du riz, les stocks mondiaux de cette denrée ont été revus à la hausse pour atteindre les 171 millions de tonnes, alors que les stocks de céréales secondaires devraient eux aussi connaître une amélioration pour s’établir à 261 millions de tonnes. Cette hausse serait due à « une accumulation notable des stocks de maïs aux Etats-Unis, qui vont pouvoir compenser une importante diminution en Chine », a souligné l’organisation. A noter aussi que la production céréalière mondiale en 2016 a également été revue à la hausse. Selon les dernières projections, elle devrait atteindre les 2 577 millions de tonnes, soit 1,7% de plus que la production de 2015, alors que les productions de riz et de maïs devraient atteindre des niveaux record.
Pour ce qui est de la campagne de 2017, la FAO a indiqué que l’effondrement des prix anticipé devrait entraîner « un ralentissement dans les régions américaines où le blé est cultivé, même si le nombre de ces plantations devrait augmenter en Russie, en Ukraine, en Inde et au Pakistan ».
A noter que l'Indice FAO des prix des produits alimentaires est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l'évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux.