-
Dégradation du niveau de vie palpable pour la majorité des ménages
-
Le Maroc, destination incontournable pour les investissements dans le secteur des minéraux critiques
-
Port de Safi: Baisse de 14% des débarquements de pêche en 2024
-
Chakib Benabdellah : Les architectes marocains sont pleinement conscients des enjeux climatiques
-
Forum sur les minéraux du futur à Riyad: L’UM6P choisie pour piloter le pôle du développement durable
La même source revient sur les perspectives économiques de Bank Al-Maghrib pour le Maroc, qui s’annoncent nettement plus optimistes pour les années à venir avec des prévisions de croissance atteignant respectivement 3,6% en 2025 et 3,9% en 2026, en dépit de l’impondérable agricole.
Ces projections reflètent la résilience de l'économie marocaine et sa capacité à surmonter les chocs exogènes, soutenue par une stratégie ambitieuse et des réformes structurelles adaptées, rapporte la MAP.
Plus que jamais, l’activité économique semble prête à renouer avec une dynamique de croissance durable, témoignant d’un regain de confiance des acteurs économiques et institutionnels.
La trajectoire de reprise, anticipée pour 2025 et 2026 serait largement soutenue par les projets majeurs déjà initiés dans la lignée de l’annonce de l’organisation par notre pays de la coupe du monde 2030, estime BKGR. Les efforts engagés, loin de se limiter à des retombées ponctuelles, devraient générer des impacts économiques substantiels et durables.
Les prévisions de l’observatoire du travail gouvernemental estiment une augmentation annuelle du PIB comprise entre +0,5% et +1% par an après la tenue de la Coupe du Monde, consolidant ainsi la place du Maroc comme un acteur incontournable du développement régional et de l’innovation économique.
En matière d’investissements directs étrangers (IDE), l’ambition est de les porter à plus de 5 milliards de dollars américains par an à horizon 2030, escomptant même mobiliser, en cumulé, un peu plus de 300 milliards de dollars américains sur les 20 ans années post organisation de la coupe du monde.
Si ce seuil est atteint, cela permettrait au Maroc de réussir une grande partie des objectifs de son nouveau modèle de développement et ainsi s’affirmer définitivement en tant que hub régional et continental de rang mondial.
En parallèle, le Gouvernement s’attelle à relever des défis socioéconomiques majeurs, au premier rang desquels figure la restauration du pouvoir d’achat des ménages.
Conscient de ces enjeux, l’État met en place des réformes structurelles visant à rétablir l’équilibre économique. Ces mesures, essentielles pour préserver la cohésion sociale, s’inscrivent dans une démarche globale visant à atténuer les effets de l’inflation, relancer la consommation et renforcer la résilience des ménages face aux fluctuations économiques.
Cette stratégie, en synergie avec les projets d’envergure engagés, constitue un pilier fondamental pour assurer une croissance durable et inclusive.
Dans cette optique, la réforme de l’impôt sur le revenu (IR), incluse dans le projet de Loi de Finances 2025, se veut une réponse directe aux défis du pouvoir d’achat en prévoyant l’élargissement du seuil d’exonération fiscale de 30.000 dirhams à 40.000 dirhams par an et une réduction du taux marginal d’imposition de 38% à 37%.
Ces mesures visent à stimuler la consommation intérieure, élément clé pour soutenir une reprise économique durable, en allégeant la pression fiscale sur la classe moyenne. La stratégie nationale en la matière s’aligne sur un contexte économique mondial en amélioration progressive.
Selon le dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance du PIB mondial est attendue à 3,3% en 2025 et 2026, après 3,2% en 2024.
Parallèlement, l’inflation devrait reculer de 5,4% en 2024 à 3,8% en 2025, sous l’effet de politiques monétaires restrictives adoptées par de nombreuses économies majeures. Ces évolutions globales offrent au Maroc un environnement propice pour renforcer sa reprise économique, en capitalisant sur l’augmentation de la demande extérieure et la stabilisation des prix internationaux.
En 2025, le Maroc devrait continuer de consolider ses relations économiques stratégiques avec les États-Unis et la Zone Euro, ses principaux partenaires commerciaux.
Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), l'économie américaine devrait croître de 2,5%, après 2,8% en 2024, soutenue par une consommation dynamique et des investissements accrus.
De son côté, la Zone Euro devrait afficher une croissance de 1,3% en 2025, contre 0,8% en 2024, marquant une reprise progressive portée par une hausse de la demande intérieure et des exportations.
Ces perspectives internationales favorables représentent une opportunité pour le Maroc afin de renforcer ses exportations, en particulier dans ses métiers mondiaux.
De même, la réduction du taux de chômage devrait être un des principaux objectifs des pouvoirs publics en 2025, souligne BKGR, relevant que cela passe par un lissage de l’impact des pertes des emplois agricoles liés à la persistance de la sécheresse couplé à une forte dynamique d’investissements.