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« Le problème remonte à janvier 2013 quand l’entreprise a cessé de régler ses factures en raison de certains problèmes financiers de la société », nous a expliqué un producteur sous le sceau de l’anonymat. Des arguments qui sont loin de convaincre les producteurs en colère qui estiment que les raisons présentées par les responsables de la société cachent une manœuvre orchestrée par certaines parties pour mettre la main sur l’entreprise et donc l’entraîner vers la faillite.
Les producteurs pensent également que ces justifications ne tiennent pas, d’autant que la production laitière usinée a connu un développement continu dans les Doukkala dernièrement comme en témoignent les chiffres. En effet, la région représente 22% de la production laitière nationale (une production de 453 millions de litres/an), avec une valeur de production de l’ordre de 1,495 MMDH par an. « Nous ne sommes pas concernés par ces problèmes. Nous avons vendu notre lait à Best Milk et cette dernière doit nous verser notre argent. Nous ne sommes que de simples éleveurs qui comptent sur cet argent pour payer le fourrage et d’autres produits pour nourrir le bétail, et payer ce que nous devons à l’association d’importation de vaches », nous a précisé notre source.
Face à cette situation, les producteurs en colère n’ont pas hésité à frapper à toutes les portes en vue de régler ce problème. « Nous avons donné en mains propres une lettre au ministre de l’Intérieur en avril à Salé en lui expliquant le fond du problème. Nous avons également envoyé un fax au ministre de l’Agriculture en juin dernier. Mais les deux ministres n’ont pas jugé urgent de donner suite à nos doléances», nous a expliqué notre source.
Il a fallu attendre juin dernier pour qu’un accord tripartite soit trouvé entre les représentants de Best Milk, les présidents des coopératives laitières et les autorités locales de Hay Hassani à Marrakech et à l’issue duquel l’entreprise s’est engagée à verser 600.000 DH par semaine aux créanciers, sachant que les sommes dues à chaque coopérative varient entre 10.000 et 610.000 DH.
Un engagement qui ne sera pas honoré par l’entreprise. Il a fallu donc brandir la menace d’une marche sur Rabat pour que les autorités locales interviennent. Des promesses ont été faites par les caïds pour trouver une solution à ce problème mais elles n’ont pas été suivies d’effet jusqu’à nos jours.