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Bien qu’en hausse de 1,8 point (1,5%) par rapport au mois de novembre, son niveau est encore inférieur de 24,4 points (16,6%) à celui de décembre 2022, a fait remarquer l’agence onusienne.
Dans le détail, l’organisation internationale indique qu’après quatre mois consécutifs de recul, les prix du blé à l’exportation ont augmenté au douzième mois de l’année écoulée.
Cette évolution s’est redressée « sous l’effet de perturbations logistiques dues aux conditions météorologiques dans certains des principaux pays exportateurs et de tensions en mer Noire dans un contexte de forte demande», a expliqué la FAO.
Les données montrent que les prix mondiaux du maïs ont de leur part ressorti en hausse durant la même période, a poursuivi l’organisation attribuant cette variation aux « craintes concernant les semis de la seconde récolte du Brésil et de contraintes logistiques qui ont entravé les expéditions en partance d’Ukraine ».
L’analyse des autres céréales secondaires laisse apparaître une augmentation des prix mondiaux de l’orge, une légère baisse de ceux du sorgho et un gain de 1,6% de l’indice FAO des prix de tous les types de riz par rapport à son niveau de novembre.
D’après les explications de la FAO, la hausse de ce dernier « est imputable aux cours de l’Indica, qui ont progressé consécutivement aux commandes de certains acheteurs asiatiques ». Cette augmentation s’explique aussi par le fait d’une concurrence réduite entre les exportateurs qui est due aux restrictions à l’exportation imposées en Inde et à la maigreur des disponibilités au Viet Nam, a-t-elle ajouté.
Selon l’indice, poursuit l’agence des Nations unies dans son rapport, les prix internationaux du riz ont enregistré une hausse annuelle de 21% en 2023, en grande partie en raison de craintes quant à l’impact du phénomène El Niño sur la production de riz et sous l’effet des restrictions à l’exportation imposées par l’Inde.
Quant à l’indice des prix des céréales, il s’est établi à une valeur moyenne de 130,9 points sur l’ensemble de l’année 2023, ce qui représente une baisse de 23,8 points (15,4%) par rapport à la moyenne annuelle record de 2022.
Cette baisse est due au fait que les marchés mondiaux ont été bien approvisionnés, a précisé la FAO.
Dans l’ensemble, rappelons que l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi à 118,5 points en décembre 2023.
Selon les chiffres de l’institution, iI est ressorti en baisse de 1,8 point (1,5%) par rapport à son niveau du mois de novembre dernier, « car le recul des indices des prix du sucre, des huiles végétales et de la viande a plus que compensé la hausse des indices des produits laitiers et des céréales », a-t-elle souligné notant qu’il cède 13,3 points (10,1%) par rapport à son niveau de décembre 2022.
Sur l’ensemble de l’année 2023, la valeur moyenne de l’indice était inférieure de 13,7% à celle de l’année précédente, seul l’indice des prix internationaux du sucre ayant affiché une valeur supérieure sur cette période.
En effet, « l’indice a enregistré une valeur moyenne de 124 points, soit 19,7 points (13,7%) de moins que sa valeur moyenne en 2022», peut-on lire.
Alain Bouithy