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Si le Maroc a toujours fait preuve d’une bonne volonté, notamment avec la proposition d’autonomie, il en va tout autrement de l’autre partie s’accroche désespérément à des positions surréalistes. La dernière réaction revêt une importance particulière, puisqu’elle émane de la ministre des Affaires étrangères de l’Espagne, Trinidad Jiminez, pays proche du conflit artificiel du Sahara. La ministre confirme qu’il existe d’autres alternatives à la résolution du conflit du Sahara que le référendum. Et de préciser : «Il faut être conscient de la difficulté de la tenue d’un référendum comme voie pour la résolution de ce contentieux, comme c’est le cas dans d’autres conflits dans d’autres parties du monde ».
La chef de la diplomatie espagnole affirme également que «le polisario, lui-même, reconnaît le caractère complexe de la tenue de cette consultation, de même qu’il est dans l’incapacité de procéder à un recensement des personnes qui pourraient y participer ». Tout en assurant de l’application du « principe de neutralité active » dans ce conflit artificiel par son pays, Trinidad Jiminez affirme que « l’Espagne tente de rapprocher «bien que difficilement» les positions du Maroc et du Polisario Pour Madrid, «la meilleure solution au conflit du Sahara est celle qui sera le fruit d’un accord entre les parties dans le cadre de la communauté internationale au sein des Nations unies».
Auparavant, la ministre qui a été jeudi l’invitée d’une émission diffusée par Radio COPE, a relevé l’excellence des rapports entre le Maroc et l’Espagne.
“Les relations avec le Maroc sont excellentes et très intenses à tous les niveaux et bien que les liens de voisinage puissent connaître quelques épisodes de frictions, en terme général, la relation est très bonne”, a-t-elle assuré.
La ministre espagnole, qui a relevé l’excellence de la coopération entre les deux pays dans des questions comme la menace croissante d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l’immigration clandestine et la lutte contre le trafic international de drogue notamment en provenance d’Amérique latine, a affirmé que la coopération avec le Maroc dans ces questions est importante non seulement pour l’Espagne, mais également pour l’Europe en général.
Pour sa part, le ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, considéré comme « l’homme fort du gouvernement aux côtés du vice-président du gouvernement et ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, selon «Vanity Fair», a conseillé au Polisario de ne pas rejeter l’option d’autonomie au Sahara, proposée par le Maroc comme solution à ce conflit artificiel.
«Si j’étais le président du Front Polisario, je ne rejetterais pas l’option d’autonomie, c’est mieux que d’avoir à passer 30 ans sous des tentes», a dit M.Jauregui dans un entretien accordé à l’édition espagnole du magazine «Vanity Fair». Et de poursuivre que le Polisario «va devoir expliquer un jour» aux Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf «pourquoi l’autonomie ne lui plaît pas».