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Les poissons-clowns nouveau-nés voyagent sur de vastes distancesJeudi 25 Septembre 2014
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Les larves des poissons-clowns peuvent parcourir jusqu’à 400 kilomètres à la recherche d’un autre endroit pour se nicher, ce qui leur permet de mieux s’adapter au changement climatique, révèle mercredi une recherche internationale. Les poissons-clowns, héros du célèbre dessin animé “Némo”, passent leur vie adulte sous la protection des anémones de mer. Mais quand ils viennent de naître, une partie doit migrer dans le vaste océan pour rejoindre un autre groupe avec qui s’établir, explique Hugo Harrison, du centre d’étude des récifs coralliens à l’université James Cook en Australie, co-auteur de cette étude publiée dans la revue américaine PLOS One. “Cette recherche nous donne un éclairage rare des distances qu’ils peuvent parcourir en nageant pour trouver un nouvel endroit où vivre”, ajoute-t-il. “Savoir comment ces larves de moins d’un centimètre de long, et âgées de seulement une semaine, se dispersent nous aide à comprendre comment les populations de poissons-clowns peuvent s’adapter aux changements de leur environnement”, précise Hugo Harrison. “Plus loin ils peuvent nager, plus ils s’adaptent bien à l’environnement”, explique-t-il. Les chercheurs ont étudié des poissons-clowns dans le sud d’Oman, relativement isolé du reste de la péninsule arabique, en prélevant des échantillons dans les deux seules populations de cette région, qui sont bien connues et appelées Amphiprion omanensis. “Il n’y a que deux récifs coralliens le long de cette côte, séparés par 400 km d’océan”, précise Stephen Simpson de l’université d’Exeter au Royaume-Uni, autre auteur de ces travaux. “Et pour survivre, ces poissons-clowns doivent migrer entre ces deux populations”, indique-t-il. Les scientifiques ont prélevé des tissus sur près de 400 poissons-clowns et utilisé leur ADN comme une empreinte digitale pour les identifier et savoir lesquels avaient migré. “Les groupes de poissons de la même espèce développent leur propre signature génétique”, précise Stephen Harrison, ce qui a permis de déterminer lesquels migraient régulièrement entre les deux récifs. Ces chercheurs ont également constaté que la plupart des larves se déplaçaient du nord au sud, ce qui correspond au sens des courants dominants dans cette région, déterminés par la mousson d’hiver. Cette recherche a permis de déterminer la distance la plus grande connue à ce jour parcourue par des poissons vivants dans des récifs coralliens, qui montre comment ils interagissent avec leur environnement. Elle change aussi “notre compréhension de ces populations marines, qui sont étendues et inter-connectées, contrairement à ce que nous pensions”, affirme Stephen Harrison.
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