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Le taux de cotisation pour l’Assurance maladie des indépendants (AMI) sera aligné à celui de l’AMO des salariés, soit 6,37 % du revenu. Ce taux va être appliqué à toutes les catégories professionnelles dont les pharmaciens. Une décision qui a été prise le 4 septembre 2018 à l’unanimité par les membres du Conseil d’administration de l’ANAM. L’assiette du revenu annuel pour chaque catégorie ou sous-catégories reste néanmoins à déterminer. Ce taux et cette assiette doivent être fixés et validés prochainement par le Conseil de gouvernement (il serait de l’ordre de 6000 DH mensuel).
«Les pharmaciens sont appelés à s’acquitter de 1.700 DH par mois, soit 20.400 DH par année. Une cotisation qu’on a estimée très élevée et absurde puisque l’adhésion à une mutuelle privée coûte 3.000 DH par an avec une prise en charge totale», nous a-t-il expliqué. Et de poursuivre : «Nous avons proposé, en tant que syndicat, des cotisations oscillant entre 700 et 800 DH par mois, soit 10.000 DH par année ».
Mais il n’y a pas que les textes d’application relatifs à l’AMI qui posent problème, ceux qui concernent la retraite pour les indépendants le sont également. « A notre connaissance, ces textes n’ont pas encore été mis à l’ordre du jour du Parlement. Pis, ces textes ont disparu des radars puisqu’on ne sait pas que ce qu’ils sont devenus», nous a précisé le président de l’UNPM. Et de poursuivre : «La publication des textes d’application concernant cette loi ne va pas également résoudre grand-chose puisqu’on estime que ce régime pour les indépendants ne va pas nous permettre de bénéficier d’une retraite digne. Une grande majorité des pharmaciens sont âgés de plus de 50 ans et n’auront pas assez de temps pour cumuler le nombre de points nécessaire pour jouir d’une retraite convenable ».
A ce propos, notre source nous a indiqué que l’UNPM a appelé l’Exécutif à mettre en place un régime spécial pour ces pharmaciens financé par les cotisations des jeunes pharmaciens.
La nécessité de régionaliser les conseils de l’Ordre et d’actualiser les textes de loi régissant les autres instances professionnelles se pose également avec acuité.
D’après Khalid Zouine, cette nécessité découle du fait que les mandats des conseils actuels arrivent à échéance en juillet prochain et qu’il y aura des élections par la suite. « Le projet de loi concernant la régionalisation des conseils de l’Ordre n’a pas encore abouti et nous estimons que ces élections vont se dérouler selon la loi de 1969 qui répartit le Maroc en deux régions alors qu’on en est aujourd’hui à 12», a-t-il indiqué. Une situation qui semble aujourd’hui dépassée au vu du nombre de pharmaciens, de la répartition géographique des officines et de son décalage par rapport au découpage administratif en vigueur et en contradiction avec le principe de proximité. La régionalisation est aujourd’hui une nécessité pour rapprocher les conseils des administrés et coller aux réalités et aux besoins du pays.