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Les déclarations recueillies hier par « Libé » auprès des dirigeants des partis, majorité et opposition confondues, ont été plutôt convergentes. Les uns et les autres ont fait état d’un accord de principe sur le soutien de la candidature de l’USFP. Le PJD, qui constitue avec le PAM l’un des principaux partis d’opposition, a affirmé se ranger derrière Abdelouahed Radi. « A moins que nous ne présentions un candidat PJD, nous donnerons naturellement notre voix au candidat Abdelouahed Radi », a révélé à « Libé » Abdelaziz Rebbah, membre du bureau politique du Parti de la Justice et du Développement. Le Parti Authenticité et Modernité, l’autre formation d’opposition, a déjà exprimé son soutien au candidat Abdelouahed Radi.
De ce côté, il ne faut s’attendre à aucune surprise. Pas plus, d’ailleurs, de la part des principaux partis de la Koutla et plus généralement de la majorité gouvernementale. Contacté par « Libé », Abdellah Bekkali, membre du bureau exécutif du Parti de l’Istiqlal, a affirmé que sa formation allait soutenir, en premier lieu, un candidat de la Koutla, et en deuxième lieu, un candidat de la majorité. Le secrétaire général de la Jeunesse istiqlalienne n’a pas fait mystère du soutien que son parti voudrait apporter au candidat Abdelouahed Radi, ajoutant que cette position allait être scellée lors de la réunion du comité exécutif du parti hier à Rabat. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a dès le départ manifesté un soutien clair au candidat de la gauche. Le dirigeant de ce parti de la Koutla, Moulay Ismaïl Alaoui, a indiqué hier à « Libé » que la position de sa formation a été tranchée dès le début, soit un soutien ferme et sans ambages au candidat favori de la gauche, Abdelouahed Radi. La même tonalité a été relevée chez les dirigeants du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a exprimé, lors d’une réunion mardi avec l’USFP et le PPS, sa disposition à céder la présidence de la deuxième Chambre au premier parti socialiste.
Seule ombre à ce tableau, les atermoiements du Mouvement populaire (MP). Le parti de Mohand Laenser a affirmé qu’il allait réunir, dans les 24 dernières heures, ses instances décisives pour décider s’il va présenter un candidat MP ou soutenir un autre candidat.
Quoi qu’il en soit, le candidat USFP a déjà derrière lui les principaux partis de la majorité. Il peut également compter sur l’appui des deux grands partis d’opposition, en l’occurrence le PAM et le PJD, pour décrocher la présidence de la Chambre des représentants.
A la tête de l’une des principales composantes de l’actuelle majorité, le candidat Abdelouahed Radi est également fort d’une longue et riche expérience à la tête de la première Chambre. L’unanimité qui se crée aujourd’hui autour de lui n’est que la reconnaissance d’un patient et fructueux travail accompli.