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Le coût des infrastructures devant êtres réalisées dans le cadre de la stratégie nationale dans le domaine de l'équipement, du transport et de la logistique à l'horizon 2035 est estimé à 600 milliards de dirhams (MMDH), a précisé M. El Moumni dans un exposé sur "La vision du Maroc sur les partenariats public-privé: expérience et perspectives" dans le cadre des travaux du 1er atelier de coopération entre le Maroc et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), rapporte la MAP.
Il a souligné l'importance d'un tel partenariat dans la réalisation des projets d'infrastructures et d'accélération du rythme de croissance économique au Royaume, notant que chaque augmentation de 1% du volume des infrastructures conduit à une hausse équivalente du PIB. Le renforcement du partenariat public-privé est indispensable pour consolider l'efficacité économique qui contribue, à travers le principe "profiteur-payeur", à accélérer le développement des infrastructures, a-t-il dit, ajoutant que ce type de partenariats permet également d'intégrer l'élément innovation en promouvant l'adoption de nouvelles approches grâce à l'expertise du secteur privé. Ce genre de partenariats conduit, en outre, à une meilleure utilisation des ressources publiques en focalisant les ressources humaines sur les tâches essentielles, tout en préservant les infrastructures et les équipements de base, a relevé M. El Moumni.
A cet égard, il a expliqué que le Maroc propose un environnement adapté à l'éclosion de ce genre de partenariats grâce à sa stabilité macro-économique et à l'existence d'un cadre juridique favorisant l'investissement privé, sans oublier la restructuration et la privatisation de certains secteurs vitaux ainsi que le développement d'un marché financier local à dimension régionale. D'autre part, M. El Moumni a passé en revue plusieurs projets mis en place entre le ministère et le secteur privé dans de nombreux domaines, dont la délégation de la construction, la maintenance et l'exploitation de 1.800 km d'autoroutes avec la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), la création d'une société issue d'un partenariat avec le privé pour la fabrication de wagons de chemins de fer, ainsi que la modernisation et la création d'une nouvelle génération de gares ferroviaires.
Cet atelier, dont les travaux ont été marqués notamment par des visites de terrain aux plus importants ports du Royaume et des rencontres avec les responsables d'établissements publics relevant du ministère, vise à éclairer les opérateurs institutionnels du Maroc et des pays du Golfe sur les plans et stratégies relatifs au secteur des ports, du transport maritime et de la compétitivité logistique.
Cet atelier s’achève ce vendredi 21 octobre.