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Après l’échec du dialogue entre El Ourdi et les représentants des étudiants en médecine en grève depuis début septembre pour le retrait du projet de loi sur le service médical obligatoire, les doyens de ces Facultés ont pris l’initiative et jugé bon d’organiser des rencontres avec les parents des étudiants, chacun au niveau de son établissement, et ce après accord des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé.
Dans ce sens et dans le but de convaincre ces derniers de reprendre le chemin des prétoires, le professeur Moulay Ibrahimi, doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de la capitale spirituelle a rencontré la semaine dernière les parents des étudiants et a tenté par divers arguments de leur exposer la gravité de la situation non seulement sur le plan pédagogique, mais aussi pratique puisque la spécificité de l’enseignement de la médecine se distingue de l’enseignement des autres structures universitaires.
Au cours de cette rencontre, une première du genre dans l’enseignement supérieur, les parents des étudiants en médecine qui ont répondu présent et en masse, ont manifesté leur totale solidarité avec leurs enfants grévistes et annoncé leur soutien inconditionnel à toutes leurs démarches pour mieux négocier leurs revendications.
Certains parents sont allés jusqu’à déclarer qu’une année blanche ne les inquiéterait nullement du moment que l’avenir de l’étudiant en médecine s’annonce hypothétique, ajoutant que si les circonstances l’exigent, aucun d’eux n’hésitera à descendre, avec son enfant, dans la rue afin de défendre corps et âme cette génération qui souffre en silence. Elle a souligné qu’elle a entièrement confiance dans le mouvement militant des étudiants.
Une mère d’un médecin gréviste a brillé par son intervention qui a ému l’assistance en évoquant les souffrances de sa fille. Elle s’interrogeait sur cette politique de deux poids deux mesures appliquée par le ministère de tutelle. «Pourquoi seuls les étudiants en médecine doivent passer le service civil obligatoire et non pas l’ensemble des étudiants?», s’est-elle interrogée.
Il y a lieu de rappeler que les étudiants en médecine ont boycotté la rentrée universitaire actuelle, les cours, les sessions de formation, les travaux pratiques, les stages et les entretiens cliniques dans les établissements hospitaliers de Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès et Oujda.