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Ils ont ainsi placé plusieurs de ces animaux dans une même salle, de façon à ce que chacun soit isolé dans un coin d’où il ne pouvait pas voir ses congénères, mais pouvait en revanche les entendre. Les chercheurs ont ensuite enregistré les échanges de vocalisations. Ils ont ainsi constaté que les ouistitis ne vocalisaient qu’à tour de rôle et attendaient environ cinq secondes avant de répondre au discours d’un congénère. Une attitude presque plus civilisée que celle des humains...
«Nous avons été surpris par la constance des ouistitis à échanger leurs vocalisations dans un esprit de coopération. D’autant que dans la plupart des cas, ils le faisaient avec des individus qui n’étaient pas leur partenaire de couple», explique Asif Ghazanfar.
«De fait, nous avons trouvé ces conversations très semblables à celles des humains et très différentes de l’appel coordonné des animaux tels que les oiseaux, les grenouilles ou les criquets, lequel est lié à l’accouplement ou à la défense du territoire», ajoute t-il. A cet égard, les ouistitis diffèrent-ils aussi des grands singes ?
«Ces derniers, non seulement, ne parlent pas à tour de rôle, mais ne semblent pas vocaliser beaucoup. Nous étudions actuellement comment les toutes premières expériences de vie chez les ouistitis, in utero et à travers les interactions vocales parent-enfant, pourraient nous éclairer sur le mécanisme des troubles de la communication chez l’homme», précise Asif Ghazanfar, pour conclure.