La rencontre s'est déroulée samedi devant 37.000 spectateurs environ, au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, près d'Abidjan, qui peut en accueillir jusqu'à 60.000.
Une polémique est rapidement née car la rencontre était annoncée à guichets fermés, de nombreux Ivoiriens pointant par exemple la responsabilité de personnes ayant acheté des dizaines de billets en ligne pour spéculer et qui n'ont pas réussi à les revendre à temps.
Lundi, le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé a assuré prendre "le problème en main". "Vous verrez les résultats dans 48 heures", a-t-il ajouté, rappelant que la billetterie était toutefois "l'affaire de la Confédération africaine de football (CAF)".
"Au terme de cette première journée de compétition, de nombreux supporters ont exprimé leur inquiétude face à un stade pas totalement plein", ont de leur côté reconnu la CAF et le Comité d'organisation de CAN (Cocan), dans un communiqué commun.
Ils ont d'abord expliqué que sur les 60.000 places disponibles du stade, seules 50.786 étaient "exploitables" pour un match, après avoir enlevé les places dites "mortes", c'est-à-dire les sièges de sécurité, les sièges de remplacement et les places à visibilité réduite.
Pour la rencontre de samedi, 47.000 billets avaient été vendus ou mis à disposition d'entreprises et institutions, ajoutent les organisateurs, qui "souhaitent rassurer la population sur les mesures prises afin de garantir un accès facilité à la billetterie de la compétition".
Parmi celles-ci, ils ont notamment assuré remettre à la vente les billets réservés aux supporters des nations étrangères ou aux entreprises qui n'auraient pas trouvé preneur.
"Conscients de la forte demande sur la plateforme de billetterie en ligne et des difficultés qu'elle pourrait entraîner, la CAF et le COCAN encouragent activement les populations à se rendre dans les points de vente physiques pour acquérir leurs billets", poursuivent-ils, précisant qu'une cinquantaine de ces points de vente sont ouverts sur tout le territoire ivoirien.
"Nous allons relever le défi de ne jouer aucun match dans un stade vide", avait promis le patron du Cocan, François Amichia, avant la compétition.
Si les matches de dimanche à Abidjan n'ont pas attiré les foules, le stade de Yamoussoukro était davantage rempli lundi, en particulier pour le match entre la Guinée et le Cameroun (1-1).
Les affluences à la CAN sont traditionnellement basses pour la plupart des matches du premier tour.