-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
Ces mouvements, destinés à assurer la stabilité du corps enseignant, ont bénéficié donc à 1358 enseignants du primaire, 707 du secondaire collégial et 820 exerçant dans l’enseignement secondaire qualifiant, a précisé le communiqué du MEN. A la suite de ces résultats, les bénéficiaires des mutualisations dans le cadre des deux mouvements, national et régional, s’élèvent à un total de 9593.
Contacté par nos soins à ce propos, Driss Salek, membre du conseil national du Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la FDT, a tenu à souligner que les résultats des mouvements régionaux et national de mutation ne sont pas équitables notamment à l’égard des enseignant(e)s célibataires et divorcé(e)s.
L’attitude du département de tutelle est inadmissible d’autant qu’il n’a pas pris en considération les propositions des syndicats les plus représentatifs qui ont été tout simplement mis à l’écart de cette opération à laquelle ils participaient activement par le passé, a-t-il fait savoir non sans amertume.
Les critères qui commandent les mouvements de mutation doivent absolument être revus et corrigés de manière à garantir équité et égalité des chances de l’ensemble des candidats, a indiqué Driss Salek. Le mouvement national de mutation, dont la gestion a été supervisée par la direction des ressources humaines et de la formation des cadres et la direction du système d’information, tient à préciser le ministère, s’effectue selon les critères définis par la note cadre 3-2180. Or celle-ci porte la date du 25 avril 2013. Autant dire que c’était, comme par hasard, au moment où les représentants syndicaux attendaient une réaction à leurs propositions.
Il y a lieu de citer que les académies régionales de l'éducation et de la formation avaient lancé les mouvements régionaux de mutation conformément à la correspondance ministérielle numéro 3-4131 en date du 19 juin 2013 qui revêt, selon le ministère, une importance majeure pour la stabilité des familles des enseignants, d'autant plus que 33.056 participants au mouvement national de mutation en 2013 ont souhaité être mutés dans leur région d'origine.
A rappeler également qu’il a été procédé à l'annulation des demandes des bénéficiaires du mouvement national de mutation qui ont participé au mouvement régional.
Par ailleurs, 6708 enseignants, sur un total de 50.938 candidats, ont bénéficié du mouvement national de mutation en 2013, a indique en début de ce mois le ministère de l’Education nationale. Ainsi, 2057 enseignants, sur un total de 7893 demandes de mutation au titre du rapprochement de conjoints, ont bénéficié du mouvement de mutation en question, dont 946 enseignants du primaire, 391 enseignants du secondaire collégial et 720 enseignants du secondaire qualifiant, précise un communiqué du ministère.