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Classe 1 : Véhicules à 2 essieux et de hauteur (H) inférieure ou égale à 1,30m.
Classe 2 : Véhicules à 2 essieux et de hauteur supérieure à 1 m 30, à l’exception des autocars de longueur hors toute supérieure à 8 m 50 et véhicules ou ensembles à plus de 2 essieux et de hauteur inférieure à 1 m 30
Classe 3 : Véhicules ou ensembles à plus de 2 essieux et de hauteur supérieure à 1 m 30 et autocars de longueur hors tout supérieure à 8 m 50.
Or la Société des autoroutes du Maroc exige, aux barrières de péage, le paiement aux motards qui découvrent que voitures et motos avec permis sont catégorisées dans la même classe de péage sachant que ces deux véhicules n’ont aucun point commun ni en matière d’encombrement, ni par rapport à l’agressivité sur l’autoroute lors de son utilisation par ces deux types de véhicule. Et cette situation est considérée par les motards marocains comme une “aberration”. Ces derniers soulignent que “mettre la moto dans la même catégorie que la voiture reviendrait à mettre dans la même catégorie la voiture et le camion ou l’autobus !”.
Les associations des motards qui sont mobilisées pour cette cause depuis longtemps réclament une réduction de 50% du péage et ont saisi le ministère des Transports pour arbitrer dans cette affaire. Mais il semble que le ministre a d’autres chats à fouetter et que cette injustice reste le cadet de ses soucis.
Dernièrement, les associations du Maroc ont eu l’appui, le soutien et la solidarité de la Fédération européenne des motards (Federation of European Motorcyclists’ Associations). «Pour avoir eu le grand plaisir de visiter le Maroc à moto moi-même, et m’intéressant naturellement aux mouvements motards dans le monde, je tenais à vous adresser tous mes encouragements. Cela concerne non seulement ce combat symbolique sur les péages, mais aussi à plus long terme, je vous le souhaite, la création d’une fédération pérenne de vos différents clubs et associations. C’est indispensable pour défendre au mieux vos droits et votre sécurité de motards sur les autres sujets qui pèsent déjà sur vous, ou viendront tôt ou tard à l’exemple de ce qui se fait ou se prépare en Europe, et n’est pas toujours dans le meilleur intérêt des citoyens», lit-on dans la lettre de soutien signée par le président de la Fédération européenne, Frédéric Jeorge.