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Cette même source nous a précisé que la plus importante coupe budgétaire a concerné le budget d’investissement du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime. En fait, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a gelé plus de 2210 MDH du budget de ce département, et ce après que ce dernier a cumulé 10,3 MMDH, incluant 8 MMDH pour le compte de 2013 et 2,2 MMDH transférés de 2012.
Le gouvernement a également gelé 1,7 MMDH du budget d’investissement du ministère du Transport et de l’Equipement, du fait qu’Abdelaziz Rebbah n’a pas pu exécuter le montant de 28,1 MDH du budget d’investissement qui a été alloué à son département l’année dernière, ce qui fait que le cumul des budgets transférés de son ministère a atteint 8,5 MMDH.
Quant au ministère de l’Energie et des Mines, il a été touché par le gel de 1,5 MMDH des investissements qui lui ont été attribués pour le compte de l’exercice 2013, ce qui représente plus de 25% de son budget.
Il est à noter que ces coupes budgétaires ont épargné les institutions constitutionnelles, y compris le Parlement avec ses deux Chambres, le secrétariat général du gouvernement et le ministère des Relations avec le Parlement.
A signaler aussi que ces coupes budgétaires figurant dans le décret du chef du gouvernement n’ont pas été proportionnellement égales tant en pourcentage qu’en volume. Mais plutôt qu’elles ont été orientées vers les ministères qui accusent le plus de retard dans l’exécution de leurs budgets d’investissement, tel que le ministère de la Santé dont on a amputé environ 646 MDH au titre de l’exercice 2013 étant donné que son budget a été de 2 MMDH.
Les mêmes sources nous ont précisé que le département d’El Ouardi n’a exécuté que 300 MDH d’un budget de 2 MMDH qui lui a été réservé en 2012, ce qui a abouti au transfert de 1,7 MMDH au budget de 2013. La même lenteur a caractérisé, selon nos sources, l’exécution du budget du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, essentiellement en ce qui concerne le Plan Maroc Vert, dont plusieurs projets connaissent une lenteur au niveau de l’exécution de l’agenda qui lui a été fixé ultérieurement.