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Plusieurs aspects textuels montrent que le roman est une œuvre qui s'inscrit dans le sillage de la littérature engagée.
Premièrement, c'est une œuvre qui relate des événements en rapport direct avec la réalité contemporaine non seulement de Ksar Souk mais aussi du Maroc. En effet, les événements racontés évoquent les conditions de vie de jeunes et de familles livrés à la misère et à l'illusion. Hamid a beau suer pour décrocher un diplôme, il se retrouve sans travail. Pire, il est la risée de ses sœurs. Tous les types sociaux sont presque introduits dans le récit : Hamid, le diplômé chômeur, Aziz, l'illettré et Samir le professeur. Tous sont hantés voire obnubilés par le rêve occidental. L'exemple de Samir est en ne peut plus important : il oublie son devoir vis-à-vis de ses élèves pour aller vivre avec un Espagnol changé en femme Tous y voient une solution idéale à leurs situations sociales.
Deuxièmement, c'est une œuvre qui traite des problèmes actuels. D'abord ces problèmes sont d'ordre social. “Et plus si affinités“ évoque les nouvelles pratiques culturelles, fruit des nouvelles technologies de l'information et de communication surtout l'Internet. Au début, les jeunes s'amusent à naviguer et à chater, ils s'amusent à créer des relations amicales, ils s'amusent à vivre des aventures amoureuses, bref, Internet nourrit chez eux un certain espoir. Cependant, tous les récits révèlent que ces relations et ces histoires finissent par décevoir; elles finissent même par projeter nos jeunes dans la catégorie des exclus voire des marginaux sociaux. Des jeunes abandonnés à leur sort, des jeunes livrés au désespoir.
* Agrégé de français