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A l’appel de ladite commission, créée fin février dernier, quelque mille médecins internes et résidents feront relâche pendant 3 jours durant, en signe de protestation contre le mutisme et l’atermoiement du ministère de la Santé quant à leur cahier revendicatif.
Selon des sources syndicales, cette commission ne fait pas l’unanimité et n’a rien de légal. Ces médecins et résidents qui ne sont affiliés à aucune centrale syndicale sont en train, par leur mouvement de grève, de perturber le fonctionnement quotidien des CHU du Royaume.
Ils sont déterminés, plus que jamais, à poursuivre leur mouvement de protestation et de grève jusqu’à faire valoir leurs droits. Ils revendiquent, en premier lieu, l’équivalence du doctorat en médecine au doctorat national. « Nous ne céderons pas sur la question de cette équivalence et sur notre dignité ». C’est ce qu’ont souligné les médecins internes et résidents dans le communiqué de leur commission daté du 14 avril dernier.
Leurs revendications portent également sur la comptabilisation de l’ancienneté ainsi que sur leur intégration à la Fonction publique à partir de la première année de résidanat. Tout en dénonçant la dégradation de leur situation sociale, les médecins internes réclament d’être indemnisés pour les gardes effectuées et revendiquent de profonds changements concernant les modalités d’affectation.
Outre ces revendications, il y a lieu de citer le droit de bénéficier d’une formation continue sans contrat, la révision de la formation de base, la mise en œuvre d’un programme clair de formation permanente. Par ailleurs, les médecins contestent la réforme de la loi 10-94 régissant l’exercice de la médecine. En attendant des réponses concrètes de la part du département de tutelle, les médecins internes et résidents comptent poursuivre leur mouvement et pourraient entamer une grève ouverte dans les 4 CHU du Royaume, et ce à partir du 1er mai.
A rappeler que plusieurs grèves et sit-in auxquels a appelé la commission nationale ont été organisés ces deux derniers mois par ces médecins. Le dernier en date est celui observé les 19, 20 et 21 du mois courant à Ibn Rochd où la majorité des pavillons et services ont été perturbés et presque paralysés.