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Les marchands ambulants s’approprient le domaine public à Mohammedia Habib Mahfoud
Mercredi 26 Février 2014
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Comme toutes les villes du Royaume, Mohammedia est envahie par les marchands ambulants. Les autorités de la ville ne cessent de les chasser partout mais en vain. Ce phénomène de sauve-qui-peut, nous le vivons chaque jour et dès que les choses se calment, c’est le retour à la case départ. Une situation due à l’absence d’une vision prospective d’un schéma d’aménagement de l’espace urbain. Et même les descentes musclées des services de l’ordre, auxquelles les marchands ambulants se sont accoutumés, ne donnent plus l’effet escompté. Ils sont de plus en plus nombreux, à occuper sans crainte, divers axes, espaces et places de la ville. Même les places en face des mosquées ont été investies, suscitant le mécontentement des fidèles et des autres commerçants en situation régulière. Il faut rappeler à juste titre que la ville de Mohammedia avec une superficie de 180 km2 et 322.286 habitants ne dispose que de deux marchés, à savoir la Saqaya pour la ville basse et la Joutia pour la ville haute. De ce fait, les ménagères n’en sont que plus soulagées de faire leurs achats chez le vendeur ambulant, proximité oblige. Il va sans dire que l’installation des marchés dans chaque quartier est devenue une des priorités pour les quartiers à forte densité démographique. Quant aux marchés existants (Joutiya et Sqaya), ils ont besoin d’une sérieuse restructuration, comme Souk Al Had d’Agadir. En attendant, cet épineux problème continuera à dénaturer le paysage urbain et véhiculera à jamais une fausse image de cette ville toujours en quête d’une solution susceptible de sauvegarder les intérêts et les besoins de cette catégorie précaire. Quant aux marchands ambulants, ils continueront à exposer leurs produits alimentaires et marchandises d’origine douteuse sur la voie publique, au mépris de toutes les règles élémentaires d’hygiène. Enfin, il faut réorganiser le commerce parallèle, garantir aux marchands ambulants des revenus nécessaires pour qu’ils subviennent à leurs besoins vitaux, les organiser en association pour qu’ils puissent bénéficier de la CNSS, du RAMED entre autres et en finir avec cette anarchie qui fait très mal chaque jour.
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