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Ainsi, les manifestants qui ont sillonné les rues de la ville sont venus rappeler aux chefs du Polisario que celle-ci fait partie du pays où les Algériens sont chez eux et que les intrus restent toujours des étrangers. Une triste réalité que les copains de Brahim Ghali avaient feint d’oublier et dont ils n’ont jamais abordé le sujet, pensant que Tindouf est une zone militaire où il ne peut y avoir de manifestations. Mais ils ne voulaient surtout pas aborder le sujet car ils n’osent imaginer une Algérie sans Bouteflika et son staff. Car que deviendrait le Polisario si ce dernier et ses généraux cédaient leur place à une équipe de jeunes Algériens pragmatiques et n’ayant aucun problème avec le Maroc ?
Comment la direction du Polisario fera-t-elle face aux multiples problèmes dont l’un des moindres est celui de Khalil Ahmed dont les membres de la famille ont mis sur pied une coordination qui s’apprête à organiser une série de manifestations devant les ambassades de l’Algérie, dans différents pays européens. Ladite coordination qui a été créée après que les membres de ladite famille ont compris que la promesse de Brahim Ghali de le libérer n’était que pur mensonge, cherche à mettre plus de pression sur le Polisario et les autorités algériennes, afin que la lumière soit faite sur le sort d’Ahmed Khalil.