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Initiée dans le cadre des « Forums socialistes», cette rencontre a connu la participation d’un parterre de juristes, de chercheurs universitaires, d’avocats, ainsi que d’acteurs associatifs.
Les participants ont souligné l’importance du respect des libertés individuelles et de la garantie de l'ordre public, conformément à l'esprit de la Constitution.
Brossant un tableau comparatif entre le Code pénal marocain et ceux de certains pays développés, des intervenants ont mis l’accent sur «la pertinence d’entamer une révision globale du Code pénal pour accompagner les mutations qui s’opèrent à l’échelle nationale et internationale».
Le Premier secrétaire de l'USFP, Driss Lachguar, a rappelé, dans une déclaration à la presse, que la question des libertés individuelles a été évoquée en 2013 lors du 7ème Congrès des femmes ittihadies, organisé sous le thème «L’Etat de droit, un pilier pour une citoyenneté pleine et entière», soulignant que ce débat est «ouvert à toute la société».
Mettant en valeur les acquis et réalisations accomplis au Maroc ces dernières années, il a ajouté que «les libertés individuelles sont aujourd’hui au centre des débats de société».
«La société est appelée à cet effet à un débat large, sérieux et réel», a-t-il poursuivi.
Il a, dans ce sens, précisé que le débat lancé par le Parti de la Rose sur les libertés individuelles n’est pas fortuit, mais a été imposé par la réalité. « Aujourd’hui, on ne peut pas passer sous silence une problématique sociétale qui a suscité récemment quelques remous», a-t-il mis en avant. Le dirigeant socialiste a également souligné qu’il était temps d’être franc avec nous-mêmes, de ne pas nous voiler la face et d’affronter audacieusement cette réalité et rappelé la fameuse invite de Jésus adressée aux personnes qui voulaient lapider une femme adultère : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre !».
Le Premier secrétaire a, par ailleurs, souligné que le Maroc a besoin aujourd’hui non pas d’une pensée religieuse traditionnelle, mais d’une nouvelle pensée religieuse qui soit en parfaite symbiose avec les mutations que connaît la société marocaine.
« Nous ne défendons pas le libertinage et la dépravation comme le prétendent certains, loin de là car il s’agit en fait de demandes réelles et objectives de la société », a-t-il tenu à préciser en soulignant qu’ « il faut écouter attentivement ces demandes et non pas les contourner en prétendant qu’elles contredisent la religion ou qu’elles poussent au libertinage ».
Pour Mohamed Benabdelkader, membre du Bureau politique de l’USFP, ce séminaire intervient dans un contexte marqué par un débat ouvert entre les différentes forces vives du pays et l’opinion publique pour la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution.
La Loi fondamentale, a-t-il dit, a permis d’«élargir la marge des libertés individuelles et collectives et d’ancrer certaines garanties».
Il a relevé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Colloque national sur la réforme de la justice, tout en appelant à «la modernisation de la politique pénale nationale, conformément aux engagements du Maroc à l’échelle internationale et aux attentes des Marocains».
Cette rencontre est initiée dans le cadre de la commémoration du soixantième anniversaire de la création de l'USFP.
A cette occasion, le parti organise une série de séminaires sous forme de forums sur les questions économiques, sociales, culturelles et politiques.