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Selon l'agence Europa Press, il s'agit de chargeurs de fusils d'assaut de type AK-47. Une porte-parole de la police, interrogée par l'AFP, n'a cependant pas confirmé cette information, se bornant à révéler la découverte de chargeurs et d'une trentaine de balles.
Le mis en cause était accompagné d’un autre jihadiste d’origine zambienne, selon un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur, qui a précisé que cinq perquisitions avaient été menées mercredi matin, notamment dans un cabanon sur un terrain vague situé dans le sud de la capitale. La police a également saisi plusieurs milliers d'euros.
Ces arrestations interviennent alors que l'Espagne a renforcé ses mesures de sécurité pour prévenir d'éventuels attentats jihadistes.
Mardi, la préfecture de la région de Madrid a notamment annoncé un plan visant à sécuriser le centre de la capitale pour le soir du Nouvel An, qui comportera des contrôles individualisés et un bouclage du quartier de la Puerta del Sol, où les Madrilènes aiment célébrer le changement d'année en avalant, comme de coutume, douze raisins lors des douze coups de minuit.
Les autorités ont également décidé de placer des obstacles (camions de police, jardinières, plots...) pour parer aux attaques avec des poids lourds comme celles de Berlin et Nice.
Barcelone a pris des mesures similaires, même si une source du gouvernement local a assuré à l'AFP qu'il n'y avait pas d'éléments d'information concrets faisant craindre un attentat imminent.
L'Espagne a, jusqu'à présent, été épargnée par les attentats meurtriers revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
Par ailleurs, les autorités turques ont arrêté, mercredi en collaboration avec la Garde civile espagnole, deux ressortissantes espagnoles affiliées à Daech alors qu’elles tentaient de retourner en Europe, a indiqué le ministère espagnol de l’Intérieur.
D’après l’agence MAP, les deux femmes, qui voyageaient en compagnie de leurs enfants en bas âge, avaient rejoint les rangs de l’organisation terroriste en 2014, accompagnaient leurs maris respectifs, des jihadistes notoires impliqués dans des dizaines d’assassinats, a précisé le ministère dans un communiqué.
En Syrie, les deux femmes se sont établies dans le territoire contrôlé par Daech et ont fait partie de ses structures, a souligné le ministère, notant que le niveau de radicalisation des deux mises en cause et leurs liens avec des membres importants de l’EI en font des éléments très précieux pour cette organisation terroriste.
Selon Europa Press, l’une des femmes arrêtées s’appelle Assia Ahmed. Elle est native du préside occupé de Sebta et était mariée avec le jihadiste marocain natif de Fnideq, Mohamed Hamdouch, alias «Kokito Castillejos».
D’après la même source, ce jihadiste et sa femme ont rallié les rangs du groupe terroriste Daech en Syrie où leur fils a vu le jour. Les services secrets espagnols estiment que ce jihadiste serait mort en Syrie en 2015.
Un rapport de 2015 de l’Institut espagnol de sécurité globale (Instituto de seguridad global) avait souligné que le sort de Kokito Castillejos reste ambigu. Il est devenu fameux grâce aux photos montrant des actes de violence (des têtes tranchées) commis par ce jihadiste.