-
Managem finalise la cession de la compagnie minière d'Oumejrane au profit de Purple Hedge Resources Morocco
-
Décarbonation des transports : Le Maroc accueille le Green Impact Expo & Summit 2025
-
Pêche au poulpe : Des résultats "satisfaisants" dès les premiers jours de la saison hivernale 2025
-
Sociétés cotées : L'AMMC publie les déclarations mensuelles de décembre 2024 relatives au programme de rachat
-
Position extérieure globale : Une situation nette débitrice de 785 MMDH à fin septembre 2024
Cette étude précise que «ces investissements sont réalisés dans 75% des cas en fonds propres, le développement et la transmission se taillant la part du lion des flux, avec respectivement 64% et 27% des investissements en valeur ».
S’agissant du total des investissements, il a atteint 3,6 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2012 dans 140 entreprises dont 98 encore en portefeuille.
Selon la même source, 12 actes de désinvestissement ont été recensés au cours de l’année 2012, totalisant 148 MDH. Elle note également que le cumul des désinvestissements depuis 2000 se chiffre à plus de 1,82 MMDH, et que «depuis 2006, sur les 30 entreprises introduites à la Bourse de Casablanca, 8 d’entre elles avaient été accompagnées par des investisseurs en capital. Ce qui ne représente que 27% des introductions. A partir de 2011, face à une activité boursière atone, la majorité des désinvestissements en valeur sont industriels, précise la même source.
Elle note également qu’à fin 2012, l’industrie marocaine du Capital investissement comptait 36 fonds gérés par 20 sociétés de gestion. L’effectif moyen de ces dernières s’élève à 5,4 personnes, dont 4 pour les activités d’investissement, ce qui représente 103 personnes actives dans le secteur.
Cette année a été caractérisée «par une forte croissance de la collecte de fonds, avec la création de 4 fonds : 3P Fund, PME Croissance, Emerald Fund et CNAV2 », relève le dit rapport en notant que la part des organismes internationaux de développement a atteint 52% des capitaux levés depuis 2011, alors que l’intervention de l’Etat porte sur 2 fonds public-privé (3P Fund et PME Croissance), ce qui représente 15% des fonds levés.
S’agissant du taux de croissance annuel moyen (TCAM) du chiffre d’affaires et des effectifs des entreprises investies jusqu’à fin 2012, il est respectivement de 16,41% et 9%, selon le document élaboré par Grant Thornton, tout en notant que le Maroc reste la zone prioritaire d’investissement des fonds transrégionaux, suivi par la Tunisie et l’Algérie.
Pour ce qui est des investissements dans le secteur industriel, le rapport relève qu’ils sont en nette augmentation depuis 2011, tandis que les bâtiments et travaux publics (BTP) et les services restent prépondérants, tout en remarquant qu’en termes de localisation géographique, la part du Grand Casablanca se réduit progressivement au profit d’autres régions.
Par ailleurs, l’étude montre une amélioration de la gouvernance vu que 100% des sociétés investies sont auditées, 99% disposent d’outils de reporting (suivi de la situation financière de l’entreprise) et 98% ont mis en place des indicateurs de performance et une politique de définition et de suivi des budgets.
Il est à noter que cette étude a été réalisée pour la 5ème année consécutive sous la direction de la commission des études et statistiques de l’AMIC qui reste la seule association professionnelle spécialisée dans le métier du Capital investissement.