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Dans une lettre adressée au Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, ladite association appelle les députés de la deuxième Chambre et notamment ceux de l’opposition à contrecarrer cette politique qui va dans le sens non seulement de la réduction du nombre d’inspecteurs du travail à travers le Royaume mais également vers le risque de décimer la profession. Ce qui handicaperait sérieusement cette dernière et empêcherait l’inspecteur du travail de jouer pleinement son rôle.
Dans une autre lettre adressée à plusieurs groupes parlementaires de la deuxième Chambre, l’Association marocaine des inspecteurs du travail tire la sonnette d’alarme et attire l’attention sur les dangers qui guettent la profession. On peut relever dans cette lettre que le gouvernement n’a pas créé de postes budgétaires dans les lois de Finances respectives de 2010, 2011 et 2012. Celles de 2013 et 2014 ont prévu seulement cinq postes, ce qui reste infime par rapport au secteur de l’emploi. Pire, au cours des trois années où le gouvernement n’a pas créé de postes budgétaires pour ce cadre, 60 fonctionnaires du secteur ont été mis à la retraite. C’est dire la gravité du manque atroce que connaît le domaine des inspecteurs du travail. Le nombre global actuellement en exercice se résume à quelque 363 inspecteurs et inspectrices pour 51 délégations provinciales. Dérisoire pour remédier aux difficultés et dysfonctionnements que connaît le secteur, estime l’Association marocaine des inspecteurs du travail. Par ailleurs, le secteur ne dispose en tout et pour tout que de 20 médecins et 23 ingénieurs, ce qui ne permettrait guère au personnel d’assumer pleinement ses responsabilités au niveau de la gestion des relations professionnelles et la sauvegarde de la paix sociale au sein des unités de production ainsi que l’intervention des contrôleurs pour protéger les droits des intervenants dans ce domaine.
Dans cette conjoncture inquiétante, l’Association lance un appel à tous les progressistes de la Chambre des conseillers les exhortant à contrer le projet gouvernemental.