-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
D’après le président de ladite Association, Hassan Wahbi, les avocats vont observer trois sit-in les mercredis 10, 17 et 24 de ce mois, et ce de 11 heures à midi dans toutes les Cours d’appel du Royaume.
Dans une déclaration à Libé, il a souligné que l’Association se contentera de ces actions protestataires durant le mois de décembre pour « ne pas perturber » les élections des barreaux qui se déroulement prochainement.
Le débat au sein du bureau oscille entre deux positions : soit geler toutes les formes de protestation jusqu’à la fin des élections professionnelles, soit poursuivre le combat en optant pour d’autres formes de protestation. Mais vu que les élections professionnelles se tiendront en décembre, ce qui pourrait avoir un impact sur la mobilisation massive des avocats, le bureau de l’Association a décidé de se contenter des trois sit-in.A noter que les avocats marocains avaient organisé des sit-in le 13 novembre dans tous les tribunaux du Royaume et, le 19 du même mois, ils ont boycotté les audiences pour protester contre les avant-projets de lois modifiant et complétant les Codes de procédure pénale et civile et pour défendre leur point de vue en ce qui concerne le chantier de la réforme de la justice au Maroc.
L’Association des barreaux du Maroc, précise-t-on, n’a reçu aucune réponse de la part du ministre de la Justice et des Libertés avec qui l’Association a tenu récemment une séance de travail, alors que le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane n’a pas daigné recevoir les dirigeants pour débattre de leurs doléances et de leurs revendications, malgré les lettres qui lui ont été adressées le 17 mars 2014 et le 28 octobre dernier. Le bureau de l’Association qui s’est réuni la semaine dernière à Casablanca a demandé à son président d’adresser une correspondance au ministre de la Justice et des Libertés « portant sur le fait qu’il n’ait pas tenu sa promesse de répondre au cahier revendicatif qui lui a été remis le 27 octobre 2014 », a souligné un communiqué de presse du bureau.
Les avocats, précise-t-on, ont entamé une série de séances de travail avec tous les groupes parlementaires dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la société civile et politique pour les informer des derniers développements de leurs revendications.