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Au cours de cette manifestation, plusieurs allocutions seront prononcées pour dénoncer les méthodes répressives et les décisions illégales que le ministre de la Justice et des Libertés a choisies pour seule règle de conduite, et ce depuis son arrivée à la tête de son département.
Les participants qui seront sûrement présents en grand nombre à cette marche pour la dignité porteront des rubans adhésifs sur la bouche et allumeront des bougies. Selon le secrétaire général du Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, Abdessadek Saaidi, cette manifestation connaîtra le lancement par le SDJ du dialogue national populaire pour la réforme de la justice.
Pour ce qui est de la nature de ce dialogue parallèle à celui de Mustapha Ramid, il aura lieu sous forme de rencontres, de débats, de tables rondes et de campagnes de mobilisation pour dénoncer toutes les formes de prévarication. Outre les militants du SDJ, ces rencontres seront ouvertes à diverses organisations œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme, des organismes professionnels ainsi que des acteurs s’intéressant à la problématique de la justice, a-t-il fait savoir.
Le SDJ et ses militants sont déterminés à continuer leur lutte jusqu’à la satisfaction de leurs revendications légitimes, et ce malgré la répression et le boycott imposé à ce syndicat majoritaire dans le secteur par le ministre. A rappeler que depuis l’arrivée de Mustapha Ramid à la tête du département de la justice, les relations entre le SDJ, syndicat majoritaire au sein du secteur de la justice, et le ministre sont conflictuelles. Et la tension entre les deux parties s’est intensifiée d’abord quand Ramid a bafoué les lois en mettant le syndicat, le sien pourtant minoritaire, sur un pied d’égalité avec le SDJ. Et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est sa décision anti-constitutionnelle et incompréhensible de procéder à des prélèvements sur les salaires des grévistes.
Parmi les décisions arbitraires de Mustapha Ramid, on peut évoquer le limogeage de manière abusive du responsable du secrétariat greffe du tribunal de Ksar Lakbir, Fakhreddine Benhaddou et l’exclusion du secrétaire général dudit syndicat, Abdessadek Saaidi, de l’émission Moubacharatan Maakoum