-
Nos vœux
-
L’heure du retour au pays des réfugiés syriens aura-t-elle sonné ?
-
Benkirane pérore sur les incendies et la «colère divine»
-
Comment le Maroc redéfinit les standards du tourisme
-
Célébration du Nouvel An amazigh : Un événement majeur reflétant la Haute sollicitude Royale envers la culture et le patrimoine amazighs
Le thème choisi a réuni un grand panel de spécialistes et d’experts en plus d’élus et un public intéressé.
Comme pour les cycles précédents, ce forum, qui traitait d’un thème pertinent et donc d’actualité puisque c’était un sujet abordé et discuté lors de meetings ou de séminaires, a été inauguré par le président de la commune urbaine de Rabat, Fathallah Oualaalou.
L’homme comme à son habitude, universitaire et politique ayant le verbe facile, a été au-delà de l’introduction de circonstance, pour faire un véritable cours sur l’histoire de Rabat et au passage sa sœur jumelle Salé.
Il a mis en exergue l’apport de chaque dynastie, son patrimoine propre sans oublier la contribution du Protectorat marquée par le néo-classique ou l’art déco.
Au début de leur existence, Rabat comme Salé installées sur l’estuaire du Bouregreg étaient face à la mer, mais avec le temps et notamment au 18ème/19ème siècle, elles lui ont tourné le dos.
Les deux villes sont en train de retrouver leur lustre d’antan grâce au projet d’aménagement des deux rives du Bouregreg.
Pour Oualaalou, le patrimoine urbain est considéré comme un moteur de développement non seulement de la capitale, mais également du pays. Aussi, dit-il, il ne faut pas voir dans le patrimoine urbain un sujet du passé, mais celui-ci doit plutôt constituer une approche dynamique pour mieux comprendre le présent et préparer l’avenir. C’est pourquoi, il faut se réconcilier avec l’histoire.
Le président de la commune de Rabat évoque les multiples fonctions et activités de la capitale, notamment les activités culturelles, sans oublier la question de l’environnement qui reste importante.
Avant de terminer son allocution, Fathallah Oualaalou a exprimé le vœu que la célébration, l’année prochaine, du centenaire de Rabat comme capitale du Royaume, puisse coïncider avec l’enregistrement de la ville sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Les différents intervenants ont abondé dans le même sens que le président de la commune de Rabat, constatant cependant que malgré les efforts de sauvegarde du patrimoine urbain entrepris, ceux-ci demeurent dans l’ensemble insuffisants, donc négligés. De ce fait, cette richesse ancestrale se trouve menacée, voire négligée ou en cours de déperdition. D’où l’urgence de mise en place de mesures, non seulement de sauvegarde, mais de valorisation.
Il s’agit d’un défi aussi bien l’Etat que les collectivités locales ont du mal à relever.
D’où la nécessité d’un plaidoyer qui doit prendre la forme d’un débat public afin de trouver des solutions adéquates. Le Forum qui a eu lieu jeudi dernier sous le thème “Comment faire de Rabat une ville inclusive” a l’ambition d’y contribuer.