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A travers leur action, ils entendent protester contre le gel du dialogue social par le gouvernement, ainsi que les efforts du gouvernement pour faire passer la loi sur les retraites sans concertation et en dehors de cette institution que le dialogue social devrait être.
Principale pomme de discorde : cette réforme prévoit de relever l’âge minimum de départ à la retraite de 60 à 63 ans, d’augmenter les cotisations et de baisser les pensions.
Consciente de l’unité de l’action syndicaliste, la Fédération démocratique du travail (FDT) a annoncé qu’elle prendra part à cette grève, tout en appelant ses militants à se mobiliser en vue de sa réussite.
Elle a, par ailleurs, appelé toutes les composantes du mouvement syndical à un dialogue franc et transparent pour dépasser toutes les hésitations qui marquent l’action syndicale visant à faire face à la politique antisociale du gouvernement, et ce dans la perspective «de créer un front social fort et dont les moyens et les finalités sont clairs et basés sur un programme de protestation visant à protéger les acquis de la classe ouvrière et à exiger des solutions objectives à ses revendications légitimes», selon un communiqué de presse rendu public avant-hier.
Le gouvernement avait promis que ce dossier serait discuté avec les centrales syndicales dans le cadre du dialogue social, mais il n’a pas tenu ses promesses en ayant recours à la Commission des finances au sein de la Chambre des conseillers pour faire passer sa soi-disant réforme au forceps.
L’Exécutif continue, en effet, à se complaire dans sa politique de la sourde oreille en faisant accroire qu’il serait ouvert au dialogue avec les partenaires sociaux à la condition que ceux-ci ne lui mettent plus des bâtons dans les roues en s’opposant au passage de sa réforme des retraites.
Les lois devant être adoptées lors de l'actuelle session parlementaire, finiront par voir le jour, a d’ailleurs affirmé jeudi à Rabat son chef, Abdelilah Benkirane.
Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, il a appelé les membres du gouvernement à aller de l’avant durant la période restante du mandat, pour achever les tâches qui leur incombent, notant que les lois devant être adoptées lors de l’actuelle session parlementaire, finiront par voir le jour, a indiqué le ministre de la Communication dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue du Conseil du gouvernement.
Le chef de l’Exécutif a fait savoir qu'il a été convenu de la publication de ces lois lors de l’actuelle session parlementaire, au cours d'une réunion avec les partis de la majorité, que ce soit en ce qui concerne la loi relative à la grève ou la réforme des régimes de retraite, notant que la publication de ces lois ne peut en aucun cas être retardée, a ajouté le ministre.
Abdelilah Benkirane a également appelé les membres du gouvernement à se préparer à en assumer les conséquences avec responsabilité et courage, ajoutant que « certes, il ne reste pas assez de temps, mais nous pouvons toutefois réaliser beaucoup de choses ».