-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Cette caravane commencera par Sidi Slimane-Sidi Kacem (le 6 janvier), et passera par Ksar El-Kébir (7 janvier), Larache (8 janvier), Tétouan (9 janvier), Ouarzazate (12 janvier), Tata (13 janvier), Taroudant (14 janvier), Guelmim (15 janvier), Tan Tan (16 janvier) et Agadir-Inezgane-Tiznit (17 janvier).
Selon ses organisateurs, cette caravane a pour objectif de mobiliser les fonctionnaires du secteur de la justice, notamment le corps des greffiers dans l’objectif de défendre « la vision réformiste » des deux entités et de faire front commun contre les projets de loi élaborés par le ministère de la Justice et des Libertés qui visent à marginaliser ce corps de métier qui représente plus de 80% des fonctionnaires du secteur de la justice et qui accomplit presque 90 % des tâches des tribunaux.
Le SDJ et l’Amicale des fonctionnaires de la justice ont élaboré à ce propos une brochure intitulée «Le livre de la réforme... la révolution possible» pour expliquer leur vision de réforme.
« La brochure défend la thèse selon laquelle la vraie réforme est celle qui réponde aux problématiques concrètes et qui vise à mettre les droits des justiciables au-dessus de toute considération ou intérêt sectoriel. Ce qui exige le dépassement de la logique formelle et étriquée des procédures dont les projets du ministre de la Justice n’arrivent pas à se débarrasser », a souligné un communiqué conjoint des deux organismes. Cette logique, poursuit la même source, repose sur la sacralisation des procédures et des formalités judicaires, alors qu’il faut défendre une logique qui repose sur la sacralisation des principes du procès équitable, des droits des justiciables, et de redonner confiance aux citoyens en la justice par la mise en place d’une justice moderne et efficace.
A rappeler que le SDJ et l’Amicale des fonctionnaires de la justice ont organisé conjointement vers la fin de l’année dernière des conférences dans plusieurs villes dans le cadre d’une campagne qu’ils ont menée pour débattre des deux projets de loi dans toutes leurs sections à travers le Royaume et pour mobiliser leurs troupes et souder leurs rangs en vue d’éventuels combats qu’ils sont appelés à mener pour faire entendre leur voix.
Par ailleurs, les différents représentants des corps de métiers de justice, à savoir l’Association des barreaux du Maroc, l'Amicale Hassania des magistrats, le Club des magistrats du Maroc, l’Amicale des fonctionnaires de la justice, le Syndicat démocratique de la justice (SDJ), la Chambre nationale du notariat moderne, l’Association nationale des huissiers de justice et l’Instance nationale des adouls, tiendront en février prochain des assises nationales qui ont pour finalité de mieux coordonner leurs actions destinées à faire face aux projets de Ramid. A noter que les différents représentants de ces corps de métiers avaient tenu le 24 mai 2014 à la Maison de l’avocat à Casablanca, leur premier forum pour fédérer leurs synergies.