Prenant l'exemple de la grotte française de Pech Merle et de ses célèbres chevaux tachetés entourés de mains négatives, réalisées par la technique du pochoir, Dean Snow s'étonne : "Même un examen superficiel des photos de ces oeuvres suggère que la plupart des mains ainsi dessinées étaient féminines".
Une déclaration qui vient contredire ce que pensaient la plupart des spécialistes, en l'occurrence que les artistes à l'origine des peintures rupestres étaient majoritairement, voire exclusivement des hommes. Le Pr. Snow est arrivé aux mêmes conclusions en analysant des peintures trouvées dans la grotte de Gargas, en France ou del Castillo, en Espagne. Comparées à des mains de référence, choisies puis scannées parmi la population actuelle, le chercheur a pu conclure à l'omniprésence des empreintes féminines dans l'art rupestre européen.
Si elles sont avérées, ces découvertes prouveraient que la contribution des femmes au développement de la culture préhistorique serait en réalité bien plus grande que ce que l'on pensait jusqu'alors.