-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Lors de son intervention, Bahia El Amrani, membre de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), a déploré la faible présence des femmes au sein des instances dirigeantes de cette Fédération. « Est-ce que la FMEJ respecte le principe d’égalité ? La réponse est malheureusement négative. La raison est simple : la Fédération comprend 70 éditeurs, mais seulement deux femmes qui président deux sociétés». Elle s’est lamentée également de la présence d’une seule femme au gouvernement Benkirane. Et d’ajouter que la volonté politique et les lois ne suffiusent pas pour occuper des postes de responsabilité, mais exigent aussi des compétences et des ambitions personnelles des femmes à vouloir y accéder.
Pour sa part, Asmaa Lamrani, représentante de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a présenté les résultats d’une étude sur la présence de la femme dans les médias. Elle a souligné que 42 % des programmes des deux chaînes de télévision sont présentés par des femmes, tandis que 58 % sont du ressort des hommes. Concernant les radios privées, seulement 32 % des programmes sont présentés par des femmes contre 68 % par des hommes.
Selon la note de cadrage de cette journée d’étude, « les femmes représentent 28 % de l’ensemble du corps journalistique détenant une carte de presse, selon les chiffres de 2001. Bien que ce taux soit en augmentation par rapport à 2010 (26 %) et 2005 (23 %), il reste en deçà des ambitions et des aptitudes professionnelles des femmes journalistes ». Et de préciser : «L’absence d’études précises sur les conditions de travail des femmes journalistes, leur accès aux postes de responsabilité ou encore la formation, nous empêche d’identifier les raisons de cette cadence ». Pour rappel, le RFJ a été créé en novembre 2011 à Casablanca par des femmes journalistes en vue de « promouvoir la situation de la femme journaliste, favoriser la présence des femmes à tous les niveaux de responsabilité dans les médias et de veiller à l’amélioration de la représentation des femmes dans le secteur».