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Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur diffusé hier par l'agence MAP, un groupe d'individus qui avaient précédemment fui le campement se sont livrés, avec le soutien de quelques adolescents et jeunes, à des troubles au quartier Maatallah et à l'avenue de Smara dans la ville de Laâyoune, ce qui a amené les forces de l'ordre à intervenir pour mettre fin à leurs actes.
Parmi les 65 éléments arrêtés figurent " des repris de justice, des individus recherchés dans le cadre d'affaires de droit commun " et " d'éléments qui ne sont aucunement concernés par les revendications sociales mais qui exploitent ces mêmes revendications à des fins politiques selon un agenda bien défini ".
D'après la même source, " ces éléments ont délibérément fait peu de cas des résultats du dialogue entamé depuis deux semaines par les pouvoirs publics sur les revendications sociales exprimées et en ont façonné à leur guise les contenus et exercé la menace et la violence physique et psychique à l'encontre des personnes se trouvant dans le camp, en particulier les femmes, les enfants et les personnes âgées en vue de les dissuader de quitter le camp ou de démonter leurs tentes ".
Ces actes sont intervenus au moment où des commissions composées des pouvoirs publics, des chioukhs de différentes tribus, des élus et des représentants de la société civile poursuivaient l'examen des dossiers à caractère social qui leur ont été soumis, et ce dans l'objectif de satisfaire les revendications conformément aux critères de mérite et d'équité, précise le communiqué.
Sous la supervision des autorités judicaires et dans le respect total des règles juridiques en vigueur, note la même source, les pouvoirs publics ont entamé leur opération, qui a duré moins d'une heure et qui a permis de démanteler totalement le camp, pour préserver l'ordre public et assurer la sécurité des citoyens " après avoir épuisé toutes les voies visant à instaurer les bases d'un dialogue sérieux et responsable et après que les personnes arrêtées ont commis des actes qui dépassent le seuil de tolérable en violation flagrante de la loi", rappelle le communiqué.
Selon des sources sur place, plusieurs ambulances transportant des blessés vers Laâyoune ont été aperçues lors des opérations.
"On sait pour l'instant que 70 blessés dont certains gravement atteints ont été transportés à Lâayoune ", comme laissent penser les rotations d'ambulances dont les sirènes ont commencé à retentir dès les premières heures de lundi.
Dimanche, la route avait été bloquée par les autorités, et le réseau téléphonique coupé. Un militant d'une ONG locale évoquait alors des " tensions " à l'intérieur du camp et estimait qu'un assaut des forces de l'ordre pouvait être imminent.
Au moment où nous mettions sous presse, les explosions de bonbonnes de gaz se poursuivaient dans les différents quartiers de la ville et les commerces étaient fermés. Des agences bancaires, des annexes administratives et des commissariats de police auraient été mis à sac. Deux morts sont à déplorer dans les rangs de la police. Des drames qui sont imputables au fait que les manifestants étaient armés de sabres et de poignards et faisaient usage de cocktails Molotov et de jets de bonbonnes de gaz allumées.