-
Il gagne plus de 315.000 euros au PMU et se fait tatouer le nom des chevaux dans le dos
-
A leur mort, ils lèguent 600.000 euros au château dans lequel ils sont tombés amoureux
-
Divorcée depuis 10 ans, elle est contrainte de rembourser 600.000 euros de dettes de son ex-mari
-
Il installe un manège dans son jardin pour ses petits-enfants, mais ça pourrait lui coûter cher
-
Aux Etats-Unis, les adeptes du télétravail ne veulent pas revenir en arrière
Grâce à des caméras vidéo haute définition et des mesures laser, Anthony Channon (Université de Liverpool et Collège vétérinaire royal à Hatfield, Grande-Bretagne) et ses collègues ont filmé une dizaine de sauts effectués par deux gibbons - un adulte mâle et une jeune femelle - vivant en captivité dans un parc en Belgique.
Bien moins longs (5,2 mètres au maximum) que les prouesses des gibbons en liberté, ces sauts ont montré que les gibbons pouvaient, à partir d'un départ arrêté, réussir d'un seul mouvement à accélérer jusqu'à 8,3 mètres/seconde, soit près de 30 km/h.
Si l'énergie mécanique requise (35,4 joules/kg) avait été dirigée à la verticale, ils auraient pu faire un bond de 3,5 mètres de haut, précisent les chercheurs dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique britannique Biology Letters.
Or, les gibbons (Hylobates lar) ne disposent pas de la morphologie parfaitement adaptée au saut des puces, sauterelles ou grenouilles.
Le secret de ces primates réside en partie dans l'usage de leurs bras, qui représente 17% de leur masse corporelle contre 11% chez l'homme.
Après s'être baissés, les gibbons lancent leurs bras en avant et allongent leur tronc, à l'instant du saut. Ce déplacement rapide vers le haut de leur centre de gravité, leur assure une importante poussée.
Le mécanisme utilisé est, selon les auteurs de l'étude, "analogue à l'usage de haltères par les pentathlètes dans la Grèce antique". Pour s'élancer plus loin lors des épreuves de saut en longueur, ils augmentaient le poids de leurs bras en tenant des haltères.
Outre leurs bras, les gibbons utilisent habilement la flexibilité de leur tronc et leurs pattes arrières pour s'élancer, une "division du travail" entre différentes parties du corps, qui leur permet de sauter loin sans avoir besoin de la puissance que déploient les animaux plus spécialisés pour le saut.