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Les étudiants en médecine menacent de se mettre en grève La rentrée universitaire s’annonce chaudeHassan Bentaleb
Mercredi 29 Août 2012
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Les étudiants en médecine promettent à Houcine El Ouardi, ministre de la Santé et à Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, une rentrée universitaire chaude. Ils prévoient une série de grèves préventives dans l’ensemble des services des Centres hospitaliers universitaires pour attirer l’attention sur la situation dans les Facultés de médecine. Selon la Commission nationale des étudiants des Facultés de médecine au Maroc, ces derniers exercent leurs fonctions dans des conditions déplorables, à commencer par la faiblesse des indemnités allouées, en passant par le mauvais traitement et jusqu’à l’absence des infrastructures essentielles au bon fonctionnement d’un hôpital. En effet, les étudiants affiliés à la Commission dénoncent la modicité des indemnités de service et de garde allouées aux étudiants, lesquelles datent des années 70 et qui ne dépassent pas les 110 DH pour les étudiants en 3ème et 4ème années et 165 DH pour ceux de 5ème et 6ème années. Les étudiants protestataires, notamment ceux de 6ème année, dénoncent, également, le mauvais traitement de la part de certains médecins et professeurs. A en croire certaines sources proches de la Commission, ces étudiants font objet d’exploitation et de comportements humiliants. Comme le cas de plusieurs étudiants contraints de faire le coursier entre plusieurs hôpitaux ou entre les services du même hôpital. Certains ont été forcés même de déplacer les lits des malades. Une situation devenue de plus en plus dure à supporter notamment avec l’absence des infrastructures essentielles au bon fonctionnement d’un hôpital. En effet, la Commission fait état de l’absence des espaces des repos, des toilettes et cafétérias. Le statut juridique de cette catégorie d’étudiants a été également évoqué. Les membres de la Commission estiment que leur statut juridique reste flou. Ils ne savent pas encore de quel ministère ils relèvent. Mieux, ils ont du mal à savoir s’ils sont considérés comme des médecins fonctionnaires en stage ou de simples étudiants. Un détail de taille puisque ces étudiants ne bénéficient pas de vacances universitaires édictées par le ministère de l’Enseignement supérieur et passent ces journées dans les hôpitaux avec des indemnités qui ne dépassent pas un dirham l’heure. Que proposent donc ces étudiants ? L’augmentation des indemnités, la réhabilitation du statut d’étudiant-médecin et la mise en place d’un doctorat national. Ils demandent également l’annulation d’autorisation pour la création des Facultés de médecine privées. Ils considèrent cette décision comme une atteinte aux droits des Marocains de bénéficier de la gratuité des études notamment ceux issus des classes populaires. Voilà donc un nouveau front qui s’ouvre devant Houcine El Ouardi qui semble exceller dans l’art de fâcher tout le monde. En effet, depuis son arrivée à la tête du département de la Santé, les contestations sont devenues monnaie courante. Dernière en date, les protestations des infirmières qui ne semblent pas apprécier le projet de décret modifiant et complétant le décret 620-06-2 du 13 avril 2007, relatif au statut privé des infirmiers du secteur public. Le Pr. Houcine El Ouardi est appelé donc à revoir sa feuille de route et écouter davantage les doléances et les attentes des professionnels du secteur. Lu 1197 fois
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